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Mon grain de sel dans le dossier de la collecte des déchets

Mon grain de sel dans le dossier de la collecte des déchets

Comme vous savez, il y a un enjeu avec la collecte des encombrants dans certains secteurs.
 
Nous avons demandé plusieurs modifications à l’entrepreneur pour le contrat déjà signé suite au PGMR (Plan de gestion de matières Résiduelles) qui ont occasionnés des surcharges de coûts pour l’entrepreneur et des enjeux de main d’œuvre.
 
Je trouve inacceptable que les citoyens n’ont pas le service pour lequel ils payent.
 
Malheureusement, avec le contexte de rareté de la main d’œuvre, je rencontre régulièrement des entrepreneurs qui doivent fermer les portes à cause de cette situation. Dans certaines entreprises, j’ai remarqué une baisse du service à la clientèle et quand j’en parle au promoteur, je discute avec un entrepreneur exténué qui doit faire lui-même la vaisselle, la comptabilité, la cuisine, la promotion, …
 
À la ville nous vivons la même situation par exemple l’an passé, un citoyen me faisait remarquer que les parcs de la ville étaient tondus moins souvent qu’à l’habitude. Quand j’ai fait la demande on m’a informé qu’il y avait 10 postes d’employés d’été qui n’avaient pas été comblés. Nous observons cette situation dans la majorité des villes.
 
Lors du Comité Exécutif, il y a eu beaucoup de discussions sur les amandes, pénalités, ouverture de contrats, conséquences, …
 
Pour ma part, je souhaite que la Ville et les citoyens se mettent en mode solution et j’ai apporté quelques exemples :
  • Est-ce possible d’utiliser nos ressources pour supporter l’entrepreneur qui fait constamment des efforts pour nous offrir un service convenable.
  • Avons nous considéré l’option de demander aux citoyens d’une rue de mettre tous les bacs sur le même côté de la rue ? (50% du parcours pour l’entreprise)
  • Avons-nous demandé aux citoyens de ne pas mettre le bac à la rue lorsqu’il y a quelques pouces au fond du bac ?
  • Avons-nous considéré rassembler les bacs ?
  • Avons-nous considérer l’entraide entre voisins ?
  • Avons-nous considéré utiliser le 3-1-1 pour planifier les parcours lors des collectes spéciales (Grande quantité de feuilles, arbres de Noël, encombrants, …) ?
  • Avons-nous considéré accélérer la technologie de collecte mécanique ?
Je suis bien content que les services municipaux se pencheront sur ces solutions. Quelques-unes ont déjà été mentionnés.
Quand nos entrepreneurs vivent des difficultés et des enjeux reliés à la pénurie de main d’œuvre, est-ce la bonne solution de les boycotter et de les pénaliser ? Ou devons-nous faire un effort collectif pour soutenir nos entrepreneurs?
Nous avons demandé à l’entrepreneur de faire des efforts pour offrir un meilleur service et il a accepté afin de garder son client satisfait, il est en mode solutions.
Je vous invite à consulter la présentation PowerPoint du Comité Exécutif dans ce dossier ici:  Derichebourg – 118950pj4
 
Pour entendre la présentation publique du Comité Exécutif: http://villes.pqm.net/gatineau/archive/ 
(Disponible dans quelques heures) 
Je souhaite remercier les citoyens qui entrent en contact avec moi de façon régulière pour apporter des solutions aux nombreux défis de la Ville.
Avez-vous d’autres exemples de solutions ? Écrivez-moi!

Inondations 2019 – District du Lac-Beauchamp

Inondations 2019 – District du Lac-Beauchamp

Voir au bas de la page pour les dernière mises à jours.

Suite à l’annonce de l’arrivée de la crue 2019, j’ai immédiatement informé les entreprises, les organismes  et les citoyens concernés.

J’ai fait du porte à porte pour informé les gens, répondre à leur questions et m’assurer d’avoir leur coordonnées.  (Téléphonique et Facebook)

J’ai ensuite créé des groupes fermés privés de ma page de conseillers afin de pouvoir communiquer avec mes citoyens selon les secteurs et les différents besoins.

(plus d’information à venir)

21 mai 2019

J’ai assisté à la rencontre du Ministère de la Sécurité Publique  MSP lors de la soirée d’information sur le nouveau Programme général d’indemnisation et d’aide financière lors de sinistres réels ou imminents

J’ai voulu filmer la rencontre, mais c’était interdit.   J’ai quand même obtenu la présentation : Voici la présentation Powerpoint

!Séance d’info PGIAF_2019

Voici la présentation en mode Vidéo:

Voici un lien vers une présentation lors du congrès 2019 de la fédération canadienne des municipalités :

7 juin 2019

Voici un document intéressant que j’ai reçu qui explique bien des choses.   Je l’ai lu entièrement en préparation de ma rencontre avec Hydro-Québec aujourd’hui

Beaudoin_Michelle_MEnv_2018

Cliquez sur le lien en haut pour lire le document!

Voici un vidéo intéressant :

Selon-vous, planter plus d’arbres et faire des jardins d’eau aurait-t-il un impact positive sur la gestion de l’eau de ruissellement ?

8 juin 2019

Suite à une rencontre avec Hydro-Québec qui m’a permis de comprendre bien des choses,  j’ai voulu transmettre l’information aux citoyens.  À vous de juger la pertinence de l’information.   Je conseille fortement la lecture du document de Michelle Beaudoin en complément.

Voici la présentation :

Presentation_20190607_Gatineau_partagée.secure

P. 2
La production d’électricité est encore importante en période de crue car ils doivent rencontrer les besoins de la population, par contre, ce n’est pas la période la plus forte demande. C’est l’hiver – au printemps, il y a en masse d’électricité sur le parc de production, ils sont concentrés sur la gestion de l’eau.
L’électricité ne n’entrepose pas.  C’est l’eau qu’ils entreposent pour utiliser l’hiver et s’assurer qu’il y a encore de l’eau dans la rivière l’été.
En période de crue, ils ne sont pas en demande.
En janvier à -20 et -30 c’est là qu’ils ne peuvent pas se permettre de n’avoir plus d’eau pour produire de l’électricité.
P. 3
La température est importante pour la fonte de la neige et les précipitations.   Ils ont leur propre équipe.
Font des scénarios et tentent de prévoir
Il faut comprendre qu’ils travaillent avec l’eau qu’ils peuvent contrôler, il y a des lieux qu’ils ne peuvent pas contrôler.
L’espace entre deux réservoirs, l’eau qui s’écoule n’est aucunement contrôlé.
P.6
Sur la photo de gauche, la partie blanche à droite c’est là qu’il y a les turbines.  À gauche, c’est l’évacuateur.
Au moment de la photo, il pourrait passer 4000 M cube secondes mais ça ne parait pas c’est sous l’eau.
Ce n’est pas parce qu’on ne voit pas d’eau sortir à Carillon que l’eau ne passe pas, ça se fait en dessous de l’eau.  Quand ils arrivent à un certain niveau, l’excédent de l’eau passe par l’évacuateur (ouvrir les vannes) C’est là qu’on voit l’eau qui passe.
On ne retient pas l’eau, on la dévie.
Si on reçoit 2000 Mètres cube à la centrale, dans la même journée, c’est 2000 mètres cubes qui passent au travers de la centrale cette journée-là.
La centrale au fil de l’eau de Carillon ne retiens pas l’eau.   Bien sûr lors de l’installation de la centrale, l’eau a monté un peu, mais généralement le niveau est le même.   La météo va influencer le niveau mais tout comme le ruisseau derrière chez vous où il n’y a pas de contrôle, l’accumulation de la pluie fait monter les niveaux.
1 hecto mètre cube, c’est des millions de mètres cubes.
9000 M cubes secondes en une journée, si on transforme ça en hecto mètres cubes, c’est 775 Hm3- si on ferme les valves, on retient ça dans une journée.  Alors que c’est 15 Hm3 la capacité d’emmagasinage de Carillon. L’eau passerait par-dessus le barrage.
L’été quand le débit est faible, ils peuvent retenir un peu.
Il y a un petit jeux d’emmagasinage, mais pas beaucoup.   Le 15 Hm3 a une influence jusqu’à Thurso.  Pas jusqu’à Hull (pas beaucoup)
Plus tu es loin de la centrale, moins il y a d’influence.
Niveau normal à Carillon = 41.15 M
P. 9
L’hiver, on fait une vidange hivernale, le Baskatong était à 2% au début de la crue.  Ils ne peuvent pas être plus bas que ça.
S’il n’y avait pas de réservoir, l’eau serait dans la rivière.  Exemple:  Maniwaki serait dans l’eau complètement en période de crue.
Gris dans le tableau en bas, c’est le débit sortant du réservoir et le pointillé c’est les apports entrants au Baskatong. Il rentrait 1500 sortait 500 on accumule 1000.
Si on n’avait pas eu cette accumulation en 2017, c’est 3M de plus qu’on aurait eu dans la rivière de Gatineau pour le Baskatong et 40 cm dans la rivière de l’Outaouais jusqu’au lac des deux montagnes.
P. 15
Le réservoir Baskatong a le potentiel de retenir 3000 Hm3, quand les pluies apportent 5000 Hm3, ils n’ont pas le choix d’ouvrir les vannes de façon contrôlé.
Le réservoir Baskatong jusqu’ici, ça prend autour de trois jours.
L’eau du Dozois s’en va vers l’Ouest pour descendre vers Montréal ça prend 2 semaines et demi.
Il faut planifier.
La ligne rouge c’est l’ensemble du bassin que tous les partenaires travaillent ensemble pour décider ensemble par consensus.
P. 17
Le 40% on retiens l’eau – 60% l’eau s’écoule vers le saint Laurent sans retenue.
Le tableau du bas, quand ça fonds au début d’avril, le débit à Carillon augmente, Carillon laisse l’eau passer.  Plus l’eau arrive, plus il ouvre les vannes, c’est tout ce qu’il peut faire.  Le total de l’eau qui est passé à Carillon.
P.23
Hydro-Québec doit toujours observer la neige.
 Tout au long de l’hiver. Il faut savoir la quantité de la neige sur l’ensemble du territoire, mais aussi la quantité d’eau contenue dans le couvert neigeux.
Le bassin versant est 2 fois la grosseur du Nouveau-Brunswick
La moyenne = la moyenne des 100 dernières années.
À deux fois la moyenne, quand tu as 4 M de neige en Abitibi. Toute cette eau a deux chemins possibles:  1- s’évaporer 2 – Descendre la rivière et passer par Gatineau.
Il y a des années, il y a une bonne partie de la neige qui s’évapore (Ce qui est arrivé en 2008)
Il ne faut pas crier au loup juste en regardant la neige.
Au début avril il a fait froid, elle n’avait pas fondu et il neigeait encore sur l’ensemble du territoire.
Les prévisions à 10 jours, ce n’est pas vraiment exacte.
P. 24
Beaucoup de pluie!
Quand il fait plus de 10 degré Celsius, la neige fonds.  Le sol est gelé 100 % de la pluie devient du ruissellement. Ajoute de fortes précipitations de pluie et tu as un cocktail parfait pour des inondations.
P. 25
Le tableau de haut à droite.
La petite nation, c’est une rivière naturelle, il n’y a pas de réservoir. Verte = moyenne
Rouge = 2019
Gris pâle = record historique
Aucune manipulation d’instances externes autre que la météo.
Les réservoirs retiennent l’eau. On évite la sécheresse l’été et les inondations massives au printemps. (Ce qui existe dans d’autres partie du monde)
P. 26
Les 4 couleurs d’en bas, c’est l’eau des réservoirs qui descendent.
Quand ça fonds au début d’avril, le débit à Carillon augmente, Carillon laisse l’eau passer.  Plus l’eau arrive, plus il ouvre les vannes, c’est tout ce qu’il peut faire.  Le total de l’eau qui est passé à Carillon.
Nous voyons ici que lors de la première pointe, il y avait très peu d’eau qui sortait du réservoir.  Donc l’eau venait du 60 % du territoire qui est non régularisé.
Observation personnelle**
On pourrait même dire que si le Timiskaming avait une plus grande capacité de rétention, la crue aurait été moins longue …
De Carillon, 1er mai, il passe 9000 M3 sec, seulement 20 % de cette eau est sortie des réservoirs 80% de l’eau est l’eau du territoire non régularisé (fonte de neige et ruissellement)
C’est là qu’on a eu les catastrophes – la 17 fermée 2 semaines, le barrage Ste-Marthe…
P. 28
J’ai demandé si on pouvait commencer la crue avec un niveau plus bas.  On a vu que les réservoirs sont vides au début de la crue et ils ne peuvent pas être plus vides. P. 9
Ligne bleue = 2019 les débits observés.  Les réservoirs sont vidés.  Pendant l’hiver, on laisse passer de l’eau pour produire l’électricité. Donc on augmente artificiellement le niveau d’eau des rivières. On veut tous chauffer non maisons l’hiver, ça prend de l’eau dans les rivières.  Si non, il faudrait trouver des alternatives … (Charbon, nucléaire, éoliennes …)
Si on n’avait pas eu de réservoirs, c’est la ligne rouge qui aurait été arrivé.
Donc beaucoup moins d’eau l’hiver et beaucoup plus d’eau l’été.
Les réservoirs ont un effet bénéfique sur le système.
En 2017 = 90cm de moins grâce à la gestion des réservoirs.
En 2019 ça sera bien plus
Certainement 1M de plus que ça aurait été sans ces réservoirs.
Imaginons 1M de plus.
Aurait été 90 cm plus élevé au lac des Deux-Montagnes en 2017 si ça n’aurait été des barrages
Le Baskatong a contribué pour la moitié de la réduction et de cet effet.  C’est un géant.

 

 

  1. 16

 

En 1983 suite aux inondations de 1974 et 76, le gouvernement a créé la commission afin de s’assurer que tout le monde se parle de la gestion des barrages pour minimiser les impacts liés aux inondations et au manque d’eau (étiage) (en 2010, manque d’eau).

 

« L’étiage est le débit minimal d’un cours d’eau, en hydrologie. Il correspond statistiquement (sur plusieurs années) à la période de l’année où le niveau d’un cours d’eau atteint son point le plus bas (basses eaux). Cette valeur est annuelle. »

 

C’est une collaboration, tout le monde travaille ensemble. Ils sont liés par le même objectif.  L’Ontario est présent et personne ne sacrifie un secteur pour en protéger un autre.  Il faut jouer avec les prévisions météorologiques.

 

AU début nous avons fait de prévisions pire que ce qui est arrivé réellement, heureusement, les conditions météorologiques ne se sont pas concrétisés tel que convenu.

 

Il y a eu beaucoup de communication avec la ville de Gatineau à tous les jours avec la sécurité civile et le CCMU.  De même avec l’ensemble des municipalités le long des rivières.

 

Q:

Pourquoi sur les médias sociaux, nous voyons des rivières asséchées en amont des rivières inondées (ex: en amont de Joachim, de Trois-Rivières …)

 

R:

P.10

Les installations au fil de l’eau ne retiennent pas l’eau, ils gèrent le niveau.

 

Exemple de Chelsea, on rabaisse de 2M pour limiter les inondations à Wakefield.  Quand ils abaissent le niveau, c’est comme s’ils enlevaient l’effet de la centrale, c’est comme si la centrale n’était plus là. L’eau s’écoule de façon naturelle.

 

P.11

 

Donc selon l’étude, en crue il faut qu’ils abaissent le niveau de l’eau pour éviter que les gens en amont soient inondés.  18 avril, ils baissent le niveau (entre Chelsea et Wakefield) 22 avril baisse de 50CM on voit une limitation de la rivière qui reprends le niveau naturel.

 

Le 29 baisse de 2M c’est les rapides qui contrôlent le niveau de la rivière en amont.  La centrale n’a plus d’influence c’est comme si elle n’était plus là. Ce qui se passe en amont est contrôlé par les rapides. C’est le débit qui augmente par rapport au ruissèlement qui arrive des territoires du bassin versants en amont.

 

C’est le même principe pour Carillon, Chelsea, Joachim ….

 

Après la crue, on remonte le niveau.

 

Suite à la construction de Carillon, il y a eu une hausse de niveau, même si ce n’est pas un réservoir.  Il y a eu des expropriations et de certitudes ont été créés, Maintenant, Hydro-Québec a des niveaux normaux qu’il est permis d’exploiter selon la façon que les ouvrages ont étés conçus.  Ils doivent en période de crue de rabaisser le niveau car ils n’ont pas le droit d’aggraver la situation des gens qui vivent en amont.  L’abaissement abaisse l’effet des barrages jusqu’à les éliminer.

 

Autrefois, les villages étaient plus près de la rivière, ils ont été déplacés il y a plusieurs années. En période de sécheresse, on peut apercevoir les vestiges.

 

On ouvre les vannes pour laisser passer l’eau ils ne viennent pas empirer les inondations, mais les gens qui vivent des inondations disent à l’organisme « ouvrez les vannes » et les gens en aval disent « fermez les vannes on inonde! » C’est impossible de faire les deux.  Personne ne voudrait faire le choix. Ils laissent passer ce qui arrive. La réalité c’est que tout est ouvert tout le temps de la crue.

 

La gestion de l’eau est un processus très complexe, les gestionnaires tentent de mettre en ligne un site web qui pourrait expliquer ces principes dans un langage clair.  Ils comprennent les gens qui ne comprennent pas. Sec d’un bord inondé l’autre bord … Il faut communiquer cet information-là!

——-

Q :

Pourquoi rien pendant 40 ans ?

R :

C’est dans la nature, il y a des variables dans les éléments qui participent aux précipitations.

Q :

Il n’y a rien qui a changé?  Des barrages d’ajoutés? Enlevés ?

R :

Toutes les années sont différentes en 74 et 76 c’est plus bas que 2017 et 2019 puis 40 ans sans rien.  Le futur on ne sait pas

Les zones de grands courant et de faible courant.  0-20  20-100

100 ça veut dire quoi?  Ça ne veut pas dire que ça va inonder une fois en 100 ans.  Ça veut dire qu’à chaque année, il y a une chance sur 100 que l’eau vas se rendre là.  1 sur 100 ce n’est pas extrême !  Il y a des gens qui ont une chance sur 1 000 000 de gagner à la loto et qui gagnent deux fois!

 

Question sur l’article de Radio-Canada sur l’état des barrages :

Réponse :  Attention, les barrages d’Hydro-Québec doivent rendre des comptes. Nos barrages sont en bon état.  On parle dans l’article de barrages au Québec, il y en a qui sont la propriété des municipalités.

 

Quand les apports en eau sont plus grand que ce qui est prévu, nous devons évacuer les gens

 

En 2003 à l’automne, à Maniwaki, en période de crue, il a fallu sortir plus d’eau que prévu.  La capacité du réservoir avait atteint sa limite.  Ils ont évacué le CHSLD de façon préventive car ils savaient qu’il y allait y avoir un coup d’eau en aval.  Il ne faut pas mettre le barrage en péril.

Q:

Au barrage da Carillon, j’imagine que les gens qui gèrent ce barrage doivent être dans une position difficile, ils doivent choisir entre retenir l’eau et causer des inondations à Gatineau ou la laisser aller et inonder Rigaud, comment ils décident?

R: Carillon a toujours des opérateurs en place considérant son importance, l’opérateur n’a qu’une consigne en période de crue, c’est de maintenir le niveau. Ce qui rentre, c’est ce qui sort.  Un coup que s’est abaissé, il reste là pendant toute la période de la crue.

Quand ça commence à monter, il ouvre une vanne, quand ça baisse, il referme une vanne.

 

Q:

Il maintient le niveau 100 ans, pourquoi il ne pourrait pas retenir le niveau 20 ans ?

R:

C’est physiquement impossible, il faut passer l’eau qui arrive, s’il arrive de l’eau pour 20 ans, on passe l’eau pour 20 ans, s’il arrive l’eau pour 100 ans, on fait passer 100 ans.  On passe l’eau qui arrive.

 

Q:

Pourquoi pas le tenir à 20?

R:

Le volume d’eau qui passe à la rivière est trop grand (neige, pluie) pour tenir le niveau plus bas.

Comme une rivière naturelle, à l’automne et à l’été, quand il n’y a pas beaucoup d’eau, le niveau est bas.  Quand il y a plus d’eau, le niveau monte c’est des lois naturelles de l’hydraulique, de l’écoulement en rivière. Plus il y a de l’eau, plus le niveau monte.

Par exemple, si pendant la crue, on enlève complètement le barrage de Carillon, il n’est plus là.  Le niveau ne change pas du tout à pointe-Gatineau. Parce qu’à Carillon, ils ouvrent les portes assez grandes pour ne plus avoir d’impact.

Aucune retenue!  Ils ouvrent les portes aussi grandes que nécessaire pour pas qu’il y ait de retenue.  Le niveau à Pointe-Gatineau et le niveau à Masson est le même avec ou sans barrages.

On peut très bien voir comment c’est possible grâce à la page 11 de la présentation. La photo du 18, 22 et 29 avril 2019 On l’abaisse jusqu’à ce que le niveau se mette à contrôler la rivière. Même si on avait abaissé à 4 mètres à Chelsea, ça aurait fait une différence pour les gens à droite de la photo, mais pour ceux à gauche, ça ne change rien. C’est le point de la rivière qui délimite sa limite physique.  Ça ne change rien sur le contrôle naturel de la rivière.

Par cet exemple, on peut tirer la conclusion que si on enlevait le barrage de Carillon EN PÉRIODE DE CRUE, ça ne changerait pas le niveau de la rivière.

Près de Hawkesburry en 1930 il y avait des rapides de long-Sault entre chute à Blondeau et Hawkesburry dans le coin du parc du voyageur.   Autrefois on les voyait.  Il y a eu des inondations avant la construction du barrage. 1920, 1928, 1951, …  Le niveau était alors géré par la restriction qui se créait par les rapides du Long Sault.

Quand ils ont construit Carillon, ils ont considéré tous les scénarios.  Ils se sont demandés, si nous baissions Carillon de 50cm de plus est-ce que ça aurait un impact? et si oui, jusqu’où ça aurait un impact?  Ils ont fait l’étude.  À débit faible l’impact est un peu plus loin. Dans un débit fort (En période de crue (8000, 9000 mètres cubes par secondes)), à Hull, l’impact c’est zéro. Un effet de 30 cm à Grenville, 4 cm à Thurso.  Hull et Gatineau 0 effet. À FORT DÉBIT.

 

Q:

Est-ce que Carillon a monté en haut de 41 en 2017 et en 2019 ?

R:

Le niveau normal d’exploitation, c’est 41.15 l’été. En période de crue, on descend à 40.5, 40.6 dans ces niveaux-là.

À ces niveaux, il n’y a aucun impact ou aucune influence sur Gatineau.  Par contre le débit influence Gatineau, c’est ça qui est important, c’est pour ça que c’est cette information-là qui est sur le site web. En période de crue, plus le débit est haut, plus le niveau est haut.

 

Niveau de Hull :

P.12

Jaune débit de la rivière des Outaouais mesuré à Carillon

Bleu c’est la rivière Gatineau

Noir c’est le niveau au quai de Hull

On voit que le niveau épouse le débit de la rivière des Outaouais c’est l’apport en eau qui influence le niveau.

18 juin 2019

J’ai créé un groupe Facebook pour faire un Post Mortem:
Voici le texte d’origine qui sera bonifié et modifié selon les suggestions et commentaires des citoyens:

Organiser une soirée post mortem

J’organise une rencontre post mortem sur les inondations 2017 et 2019.  En 2018, j’ai rencontré les employés en charge des mesures d’urgence de Gatineau avec Jean Lessard.   Nous avions apportés plusieurs  remarques, conseils et suggestions.  Certaines ont été pris en considération et d’autres non.

Je considère que les choses se sont généralement bien passées en 2019 mais il y a toujours place à l’amélioration.

Je vais commencer par une discussion virtuelle et nous verrons ensuite si une rencontre sera nécessaire ou si nous aurons suffisamment de contenu pour présenter un document complet à la ville de Gatineau.Il est à noter que nous parlerons ici des responsabilités de la ville seulement et seulement ceux de la ville de Gatineau.  (Les autres villes pourront s’en inspirer bien sûr mais je souhaite surtout concentrer les efforts ici, sur la ville de Gatineau)  on ne parlera pas ici non plus des responsabilités provinciales, fédérales et des organismes de support (MSP,  MTQ, Croix-rouge, armée, Gazifère, Hydro-Québec,  …).

Merci d’être courtois,  constructifs et respectueux.

1) Information / communication

  • RESPONSABILITÉ : La responsabilité de la ville est de faire une veille sur les conditions météorologiques, mettre en place les outils nécessaires pour suivre l’évolution de la météo, consulter les partenaires, informer les citoyens, rejoindre tous les citoyens qui sont à risque d’être sinistrés, documenter la crise et mettre en place un processus d’amélioration continue
  • CE QUI S’EST BIEN PASSÉ :

La ville a fait une bonne veille

Les stations météorologiques et les stations hydrographique étaient en place.

Les citoyens ont étés informés

  • CHOSES À AMÉLIORER :

Ajouter une station hydrographique au parc Sanscartier

  • SUGGESTIONS :

La ville de Gatineau devrait avoir un groupe Facebook officiel avec un modérateur 24/7 au CCMU

 

2) Préparation / achats

  • RESPONSABILITÉ : La ville doit s’assurer d’avoir en inventaire le matériel nécessaire pour le début de la crise,  elle doit planifier et organiser un système de livraison et de distribution de matériel d’urgence, elle doit mettre en place un système pour éviter le vol et l’abus, elle doit mettre en place des choses pour aider lors de la crise,
  • CE QUI S’EST BIEN PASSÉ :

La ville avait suffisamment de sacs, de sable,  de « tie wrap », de sacs de sable,  de pelles, d’ensacheuses, …  Au début de la crise

L’enrochement a bien été fait.

Les poteaux pour savoir où sont les fossés et les bordures de trottoirs ont bien été mis.

Un système pour éviter le vol et l’abus a bien été mis en place

Les égouts sanitaires ont bien été bouchés avec des « pegs de bois » ou des plastiques

Toilettes

  • CHOSES À AMÉLIORER :

Au début de la crise, les consignes pour les gens de Garda n’ont pas été bien transmis

Les sacs de sable en plastique auraient dû être gardés pour la fin de la crise ou comme dernière option.  (Le plastique glisse lorsqu’il est mouillé,  c’est pas bon pour une digue)

Les premiers sacs en plastique s’ouvraient facilement (Lorsque l’eau arrive, le sable sort il y a un trou dans ta digue)

Il faut rapporter et considérer les propos des citoyens,  c’est leur milieu,  ils connaissent les lieux et ont souvent plus d’information que nous.   Quand un citoyen explique à un employé que l’enrochement est trop à l’ouest et que ça va nuire à la navigation…  Il avait bien raison.

Il ne faut pas laisser de tas de roches (Versailles)

  • SUGGESTIONS :

Abris pour les stations de sacs de sable

Panneau / procédure pour expliquer les sacs de sable.   (Moitié plein,  nœud en haut, …)

 

3) Sacs de sable,  livraison et locations

  • RESPONSABILITÉ : La ville supporte les citoyens à se protéger des éléments en cas de crises.  Dans le cas des inondations,  elle fourni des sacs de sable au meilleur de sa capacité,  elle doit trouver un équilibre entre la livraison sur tous les terrains en zone inondables et n’avoir qu’un seul endroit où se procurer des sacs.   C’est la responsabilité du citoyen de protéger sa maison contre les inondations lors des crue printanières.
  • CE QUI S’EST BIEN PASSÉ :

Les sacs de sable sont arrivés un peu en retard,  mais bien suffisamment avant la crue.

  • CHOSES À AMÉLIORER :

La station de Saint-Paul aurait dû être au coin de Riviera avant la crue, sur Saint-Sauveur au début de la crue, puis sur Saint-André juste avant que l’eau se rende sur Saint-Sauveur.

Une station sur Campeau et Hurtubise ainsi que Versailles et Hurtubise au début de la crise et juste avant que l’eau coupe Versailles et Campeau,  on déplace sur Campeau et Notre-Dame et au parc Racicot.

La priorités devrait être donnée aux maisons riveraines. J’ai demandé d’avoir accès à la carte de l’évolution de l’eau pour bien planifier,  on a refusé

Au début,  certains employés de Garda étaient zélés.  Voulaient absolument avoir les adresses et limitait le nombre de sacs par adresse pour les camions et à côté,  un citoyen pouvait se remplir mille sacs dans son camion et les livrer n’importe où.   Les bénévoles voulaient partir avec un camion d’armée et livrer partout sur Hurtubise.  C’est quoi le mal là dedans?   C’était le temps d’être efficaces et productifs car ensuite,  en chaloupe,  c’est bien plus long. La situation s’est réglé,  mais j’ai cru bon de documenter.

Certains soirs, les cols bleus partaient,  il y avait des palettes de sacs,  des bénévoles (les gens travaillent le jour), des camions,  personne pour le camion chargeur.  Des heures à défaire des palettes et charger à la main.  5 heures pour un travail de 2 heures.

  • SUGGESTIONS :

Abris et tables pour les stations de sacs de sable

Pendant la nuit, les cols bleu devraient répartir les palettes uniformément dans les rues.

Je ne sais pas si c’est arrivé qu’on ait beaucoup de sacs de sable à un endroit et qu’on en manque sur le terrain (18 avril).  Si oui, il aurait fallu permettre aux camions de se rendre sur les lieux et se faire remplir entre deux chargements de transporteurs. (Toujours en priorisant les transporteurs)

Il faudrait mettre en place un système où le citoyen qui reçoit une palette directement dans son camion signe une décharge envers la ville et les bénévoles (une décharge par camion,  une fois signée,  un collant).  Il faudrait aussi suggérer aux propriétaires de petits camions de retirer la porte arrière.

Il faudrait assigner une couleurs aux citoyens par la proximité de la rivière et selon le risque.   Rouge,  orangé, jaune, vert – prioriser les rouges ensuite les orangés en prévention,  ensuite les orangés et les jaunes en prévention….   Toujours en considérant que certaines personnes souhaitent profiter de la fin de semaine pour faire des digues pour ne pas perdre de journée de travail.

 

4) Sécurité / prévention

  • RESPONSABILITÉ : mettre en place les outils nécessaires pour suivre l’évolution de la crise,  informer et protéger les citoyens,  prévenir les accidents
  • CE QUI S’EST BIEN PASSÉ :

Excellent travail

  • CHOSES À AMÉLIORER :
  • SUGGESTIONS :

Il faudrait penser à un système de transport

 

5) Pendant l’inondation

  • RESPONSABILITÉ : La ville continue de fournir des sacs de sable ou du matériel pour en faire pour les citoyens dont l’eau s’approche de leur maisons. Elle veille à la sécurité des citoyens et des secteurs touchés.
  • CE QUI S’EST BIEN PASSÉ :

L’attente fut longue, mais ça s’est bien passé

  • CHOSES À AMÉLIORER :

Il ne fallait pas enlever les toilettes après la première crue.

On a vidé les poubelles (conteneur) de Hurtubise sans les remplacer

  • SUGGESTIONS :

 

 

6) Responsabilité des élus

  • RESPONSABILITÉ : Le rôle des élus reste encore vague et varie selon les personnalités des individus. En théorie, un élu vote des règlements,  il est présent pour écouter et renseigner les citoyens, dans certains cas,  il fais les liens entre les services municipaux et les citoyens. En général,  l’élu souhaite être présent pour ses citoyens,  sa présence les rassure et sa connaissance des différents rôles sert à renseigner les citoyens.
  • CE QUI S’EST BIEN PASSÉ :
  • CHOSES À AMÉLIORER :
  • SUGGESTIONS :

Bien que l’élu souhaite être présent pour ses citoyens,  sa présence les rassure et sa connaissance des différents rôles sert à renseigner les citoyens. Plusieurs acteurs sur le terrain ne peuvent pas remplacer l’élu. Par exemple,  les policiers sont là pour la sécurité,  ils ne peuvent renseigner les citoyens sur les prévisions de niveau d’eau par exemple.  Les pompiers sont là pour évacuer les gens et voire à ce que les citoyens qui ont décidés de rester chez eux sont toujours en sécurité, ils ne peuvent pas répondre aux citoyens s’il y’a un voyage de sacs de sable qui est arrivé.   Le responsable des cols bleu veille à la distribution, à l’enrochement, aux bris de rues et d’égouts,  à la signalisation,  … Il ne pourrai pas répondre aux citoyens où ils peuvent aller prendre une douche…   L’élu lui est généralement en mesure de répondre à ces questions.   Dans certains cas, sa présence constante sur le terrain lui permet de développer une excellente connaissance de la situation et des options ainsi qu’une proximité avec les citoyens sinistrés, des bénévoles clés, des responsables de la ville,  ce qu’ils peuvent faire et ce qu’ils ne peuvent pas faire,  …. Si, à Gatineau,  un directeur territorial ferai la tournée des sites, bien identifié aux couleurs de la ville,  échangerais avec les citoyens,  les élus,  les employés de la ville, la Croix-Rouge,  …  Plusieurs problématiques se réglerait plus rapidement.

Je visite les sites et je forme les gens.   Ils font leur digues trop loin,  pas de plastique… Des employés de la ville pourrait faire ça aussi.   C’est vraiment plate quand tu arrives tard et ils doivent recommencer.

 

7) Nettoyage,  retour à la normale.

  • RESPONSABILITÉ : La ville supporte les citoyens sinistrés dans le processus de retour à la normale.  Généralement,  elle ramasse les sacs de sable que les citoyens et les bénévoles ont mis en bordure de rue, fourni des conteneurs pour les déchets de construction,  nettoie les rues, …
  • CE QUI S’EST BIEN PASSÉ :
  • CHOSES À AMÉLIORER :
  • SUGGESTIONS :

 

AUTRES COMMENTAIRES / SUGGESTIONS :

  • Le dame de 75 ans qui n’avait rien fait me demande quoi faire pour obtenir des sacs.  Je lui dis vas voir le gars de Garda dans sa voiture et mets ton nom sur la liste.  10 minutes après,  je la vois arriver,  elle demande au gars pour mettre son nom sur la liste.  Lui réponds on ne prend pas les noms 🙁

 


27 juin 2019

L’Ordre des urbanistes du Québec veut jouer un rôle de premier rang dans la recherche de solutions pour faire face aux inondations.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1200876/urbanistes-gatineau-reconstruction-inondations-visite

16 juillet 2019

Premièrement il faut prendre connaissance de la carte modifiée:
Si votre maison si retrouve et que vous êtes en désaccord avec cette décision, vous devez le faire savoir au ministère avant le 19 août, via les 2 adresses email suivantes:
zis2019@mamh.gouv.qc.ca
verificationzis@gatineau.ca
Il y a de l’information disponible ici:
Je vous joins aussi un document synthèse sur l’impact du décret pour les maisons situées dans cette zone.
Je demeure disponible si vous avez besoin d’aide par la suite.

27 août 2019

Un article intéressant :

28 août 2019

Nous avons reçu un courriel d’un citoyen, j’ai cru bon de la partager avec vous:

Madame,

Monsieur,

 

Le 12 juin dernier, le maire Maxime Pedneaud-Jobin a demandé au conseil municipal d’adopter une résolution sur les causes des inondations de 2017 et 2019. Voici le texte que l’on trouve à ce sujet dans le site Web de la ville de Gatineau:

 

Ce soir j’ai demandé au conseil municipal d’adopter une résolution pour demander au gouvernement du Québec de mettre sur pied une commission scientifique formée d’experts indépendants afin d’identifier les causes précises ayant menées [sic] a x inondations de 2017 et 2019, incluant l’impact de la gestion des barrages. Cette résolution demande également à ce que les villes et les sinistrés soient incluent dans le processus de réflexion sur l’avenir des zones inondables.

 

Pour prendre des décisions éclairées et durables, les élus et les citoyens ont besoin de l’appui des experts et de faits vérifiés. Ils ont également besoin d’être associés du début à la fin à cette réflexion importante.

 

Or, en tant que contribuable et résidant de la ville de Gatineau, je désire porter à l’attention du conseil municipal de l’information qui est malheureusement occultée par les médias, sur les causes des inondations. Les médias et les élus s’intéressent trop à la gestion des barrages par Hydro-Québec, mais pas assez à la rigueur des hivers récents. Vous trouverez l’information dont je vous suggère de prendre connaissance dans le texte ci-joint (fichier PDF), que j’ai composé le 30 mai 2019 et qui s’intitule «Changements climatiques: Que nous réserve l’avenir?» Tout en vous invitant à cliquer sur les liens que contient mon texte pour en savoir davantage, j’attire en particulier votre attention sur le passage suivant:

 

«Une importante crue printanière n’a pas la même signification qu’une canicule. Il peut faire très chaud plusieurs jours pendant l’été sans que la température moyenne de la saison ne soit plus élevée. Les jours frais compensent les jours chauds, et la moyenne reste la même. En revanche, la crue printanière est en quelque sorte le bilan de la saison froide dans un vaste bassin hydrographique.»

 

Dans «Changements climatiques: Que nous réserve l’avenir?», je parle de l’astrophysicienne britannique Valentina Zharkova, «dont le modèle dérivé de l’analyse des cycles solaires explique parfaitement les crues printanières de 2017 et 2019 au Québec ainsi que le froid qui se répand actuellement dans le monde». Son modèle explique aussi les canicules estivales dans l’hémisphère nord, qui seraient liées aux variations de l’orbite de la Terre autour du soleil.

 

Je m’en voudrais de ne pas attirer votre attention également sur le livre L’urgence climatique est un leurre, du physicien François Gervais. C’est un ouvrage de vulgarisation scientifique qui éclairera beaucoup votre lanterne et qui vous fera comprendre que, contrairement à ce qu’on essaie de vous faire croire, il est loin d’y avoir un «consensus» parmi les scientifiques, au sujet des changements climatiques. En revanche, il existe des lois de la physique et des observations scientifiques sur lesquelles tout le monde s’entend et qu’il convient de rappeler.

 

Je tâcherai d’être présent demain, à la réunion du conseil municipal, pour vous interroger au sujet des démarches faites par la ville pour réduire autant que possible les effets du fort débit de la rivière des Outaouais au printemps, débit causé par les hivers froids et enneigés que nous avons connus dernièrement et que nous risquons de connaitre encore. Je vous suggère donc de prendre connaissance du texte ci-joint d’ici demain.

 

Bernard Desgagné

273, boulevard des Trembles

Gatineau, Québec

819-500-6573

(cliquez ici pour le document .pdf avec des hyperliens vers des articles)    20190530 Changements climatiques – Que nous réserve l’avenir Bernard Desgagné

Texte du document cité:

Changements climatiques: Que nous réserve l’avenir?
Bernard Desgagné, le 30 mai 2019

Selon le modèle prévisionnel du réchauffement climatique anthropique, les inondations
printanières de 2017 et 2019 au Québec étaient peu probables. Le 20 avril 2019, dans
une interview accordée à Radio-Canada, l’hydrogéomorphologue Pascale Biron,
professeure à l’Université Concordia, disait ceci: «Les modèles prédisent que pour la
crue printanière, ça devrait baisser dans le futur. On s’attend à ce qu’il y ait moins de
fonte de neige».

Même son de cloche dans le document Synthèse des connaissances sur les
changements climatiques au Québec, du Consortium Ouranos. Des représentants de
cet organisme cités dans un article publié le 11 aout 2018 par La Presse prévoient des
hivers sans neige, des canicules toujours plus intenses, des dizaines de milliards de
dollars de pertes matérielles et des dizaines de milliers de morts causées par le
réchauffement dans le Sud du Québec, au cours des prochaines décennies. Selon
Dominique Paquin, spécialiste en simulations et analyses climatiques chez Ouranos, le
réchauffement est inévitable «pendant au moins un siècle» à cause de la quantité de
carbone accumulé dans l’atmosphère.

Alors, faut-il croire que les inondations comme celles de 2017 et 2019 seront de plus en
plus rares? Le modèle prévisionnel du réchauffement anthropique est-il valide ou doit-il
être remis en question? Les gouvernements devraient-ils puiser des milliards de dollars
dans les poches des contribuables pour que le Québec se prémunisse contre les crues
printanières, alors que celles-ci seraient de moins en moins probables?

Une importante crue printanière n’a pas la même signification qu’une canicule. Il peut
faire très chaud plusieurs jours pendant l’été sans que la température moyenne de la
saison ne soit plus élevée. Les jours frais compensent les jours chauds, et la moyenne
reste la même. En revanche, la crue printanière est en quelque sorte le bilan de la
saison froide dans un vaste bassin hydrographique.

Alors qu’en 2017, on pouvait invoquer les pluies d’avril et de mai pour expliquer le débit
impressionnant d’une rivière comme l’Outaouais, nous avons pu voir, en 2019, que la
crue était avant tout le résultat de la fonte des neiges. Plus l’hiver est rigoureux, plus les
grandes rivières sont susceptibles de déborder au printemps.

Les inondations d’avril et mai 2019 sont le résultat d’un fort enneigement et de
températures qui, sur une grande partie du territoire québécois, se maintiennent sous
les normales depuis octobre 2018. Rappelons-nous qu’en janvier 2019, la voie maritime

du Saint-Laurent a dû être fermée pendant plusieurs jours en raison de l’embâcle que
les brise-glaces n’arrivaient pas à briser sur le lac Saint-Pierre. Des navires sont
également restés pris sur le Saguenay. Pendant ce temps, les contribuables québécois
devaient payer des factures d’électricité plus élevées que d’habitude, comme en 2017,
à cause du froid.

Mais qu’en est-il ailleurs dans le monde? Le Québec serait-il une exception? Il semble
bien que non. Le froid se manifeste un peu partout depuis plusieurs années. Il a fait
plus froid que d’habitude cet hiver sur l’ensemble de l’Amérique du Nord. C’est pourquoi
les skieurs s’en donnent encore à coeur joie sur les pentes de Squaw Valley, en
Californie, où la station pourrait demeurer ouverte une bonne partie de l’été, comme en
2017, tellement le manteau blanc est épais. Faut-il le répéter, l’accumulation de neige et
de glace est un indice beaucoup plus fiable de la température moyenne qu’une vague
de chaleur.

Depuis 2014, les pêcheurs du Québec et des provinces de l’Atlantique ont souvent eu à
retarder le début de leur saison de pêche à cause des glaces persistantes au
printemps. D’ailleurs, le gouvernement du Canada vient d’annoncer qu’il accordera
«une aide d’urgence aux pêcheurs touchés par l’état des glaces à Terre-Neuve-et-
Labrador et au Québec», pour la saison de pêche 2019.

En mars 2015 et en avril 2017, les traversiers faisant la navette entre la NouvelleÉcosse
et Terre-Neuve sont restés coincés à plusieurs reprises, parfois pendant des
jours, dans des glaces d’une épaisseur qu’on n’avait pas vue depuis des décennies.
Dans l’Ouest canadien, des récoltes ont été perdues en raison de la neige et du froid
hâtif, au début d’octobre 2016.

Depuis 2017, des vagues de froid ont sévi en Europe, en Afrique du Nord et au Moyen-
Orient, avec des tempêtes de neige en Tunisie et en Arabie Saoudite. Il a encore neigé
en Arabie Saoudite pas plus tard qu’au début d’avril 2019. Les 9 et 10 février 2019, il a
même neigé à 1900 mètres d’altitude à Hawaï, ce qui ne s’était jamais vu. Et j’en passe.
Il fait froid un peu partout, et beaucoup de gens s’en rendent compte, contrairement au
GIEC et à ses disciples, qui ne cessent de nous seriner qu’il fait plus chaud, à grand
renfort d’images d’ours polaires qui errent et de banquise qui se désagrège.
D’abondantes observations empiriques récentes contredisent nettement la théorie du
réchauffement anthropique, n’en déplaise aux pourfendeurs de climatosceptiques.
Alors, que faire?

28 août 2019 b

Bonjour chers citoyens sinistrés du district du Lac-Beauchamp,

 

Ce vendredi le 30 août, j’organise une rencontre citoyenne avec les citoyens sinistrés des inondations 2017 et 2019 au CVQ (Centre de Vie de Quartier) au 89 Jean-René Monette (là où était la Croix-Rouge pendant les inondations).

 

Je serai présent sur les lieux de 15h à 19h ou plus au besoin.

Mon objectif est de rassembles les gens afin de pouvoir échanger sur plusieurs points.

  • La cause des inondations
  • Un post mortem des inondations
  • La Zone d’Intervention Spéciale (ZIS)
  • Les demandes d’exclusion de la ZIS
  • Les suggestions de solutions possibles
  • Un échange sur les bonnes pratiques
  • Tout autre sujet relié aux inondations sur lequel vous voulez échanger

 

Certains ont commencés à recevoir les rapports d’évaluation des dommages du gouvernement du Québec. Lors de la réception de ce rapport, les citoyens doivent connaitre le coût à neuf afin d’établir le pourcentage et pour ce faire, vous devez aller au centre de service sur le boulevard de l’hôpital.

Aujourd’hui, les citoyens qui ont fait une demande d’exclusion de la ZIS devraient recevoir un courriel de la ville de Gatineau avec une réponse.

 

https://www.mamh.gouv.qc.ca/ministere/inondations-printanieres-2019-zone-dintervention-speciale/

 

Je vous invite à partager l’information avec vos voisins sinistrés du District Du Lac-Beauchamp

 

N’hésitez pas à communiquer avec moi au besoin.

 

Article sur les solutions aux changements climatiques


Fin novembre 2019

Examen indépendant des inondations de 2019 en Ontario

Lisez le rapport du conseiller spécial Doug McNeil concernant les inondations de 2019, y compris ses recommandations en vue d’améliorer la résilience aux inondations et la sécurité de la population.

https://news.ontario.ca/mnr/fr/2019/11/lontario-rend-public-le-rapport-du-conseiller-special-en-matiere-dinondations.html

Résumé:

Ce n’est pas d’hier que l’Ontario s’emploie à protéger les gens et les biens des conséquences des inondations par des politiques d’aménagement du territoire et des activités d’atténuation. Élaboration d’une politique moderne concernant les plaines inondables, stratégie de bassin hydrographique, modèle d’office de protection de la nature et normes concernant les inondations : autant de mesures qui se sont avérées extrêmement efficaces pour réduire les risques d’inondation, surtout au moment d’aménager les zones vertes.

Mais au printemps de 2019, des pluies diluviennes associées à la fonte des neiges et à une hausse soudaine de la température ont causé des inondations dévastatrices dans de nombreux secteurs du Nord et du Sud de l’Ontario. Des déclarations d’urgence ont été prononcées dans 23 municipalités et une communauté de Première Nation, dont les maisons, les commerces, les routes et d’autres infrastructures telles que les ponts ont été frappés par de fortes inondations. Les premiers états d’urgence ont été déclarés au début d’avril, et beaucoup ont duré jusqu’en juillet. À l’aube de l’hiver, les Grands Lacs ont encore un niveau d’eau élevé, qui l’est d’ailleurs depuis le début de 2017, et beaucoup de gens et de biens sont toujours menacés.

Devant ces inondations, le gouvernement provincial a annoncé qu’il mènerait des consultations sur les politiques d’atténuation des inondations et d’aménagement du territoire en vigueur en Ontario. Il a d’abord organisé trois séances d’écoute régionales menées par des autorités provinciales auprès de responsables municipaux, autochtones et sectoriels à Muskoka, Pembroke et Ottawa en mai 2019. Ces séances lui ont permis d’entendre le témoignage direct des acteurs des zones les plus dévastées par les inondations printanières. Consciente que ces séances n’ont pas couvert tous les secteurs touchés par les inondations ni permis à la population de donner son avis, la province a invité les gens à répondre à un sondage en ligne entre le 16 mai et le 28 juin 2019 pour obtenir leurs commentaires et suggestions sur les inondations afin d’améliorer la résilience de l’Ontario à cet égard.

Après cette première prise de contact au printemps, le ministre des Richesses naturelles et des Forêts, l’honorable John Yakabuski, m’a confié le mandat, le 18 juillet 2019, d’évaluer le cadre actuel de lutte contre les inondations de la province. En plus des politiques et des activités jouant un rôle dans les inondations printanières, on m’a aussi demandé de me pencher sur les Grands Lacs et les inondations urbaines.

À titre de conseiller spécial en matière d’inondations, j’ai été chargé par la province de donner des conseils éclairés au ministre et de faire des recommandations au gouvernement pour améliorer l’actuel cadre stratégique sur les inondations.

Malgré une carrière au Manitoba consacrée aux inondations, je ne connaissais pas bien le cadre stratégique complexe de l’Ontario. Pour mener mon examen, il m’était donc indispensable d’apprendre quels étaient les divers rôles des entités concernées – gouvernement fédéral, municipalités, offices de protection de la nature et ministères provinciaux – et quels étaient les politiques et les guides techniques. Le ministère m’a aussi fourni plusieurs documents pour m’aider à me familiariser avec le cadre stratégique, dont la liste est citée à l’annexe A.

Les dossiers du ministère m’ont certes aidé à mieux cerner le contexte, mais pour brosser un portrait complet de la situation, il fallait que j’aille plus loin.

J’ai d’abord rencontré le ministre Yakabuski pour bien comprendre le mandat qui m’a été confié et à quel point cet examen est important pour les Ontariens. Il a insisté sur les conséquences dévastatrices subies par la province et sur la nécessité pour l’Ontario d’aider et de protéger ses citoyens.

Avec le ministère, nous avons organisé une tournée de neuf jours sur deux semaines au début de septembre 2019 pour mettre en lumière les différences entre les problèmes, les conditions géographiques et les responsabilités. Au programme : réunions avec des ministères provinciaux, réunions avec des organismes, tables rondes avec des municipalités et des offices de protection de la nature, et visites guidées des zones touchées. La première semaine, je me suis rendu dans les régions d’Ottawa, de Pembroke et de North Bay, et la deuxième, à Toronto, Muskoka, Cambridge et London.

J’ai divisé mon rapport en six chapitres :

IntroductionProcessus d’examenContexte et inondations de 2019 en OntarioSituations régionalesStratégie ontarienne de gestion des risques d’inondationGestion des risques d’inondation : obstacles et leviers.

Dans le chapitre 3, je fais une mise en contexte et j’explique toutes les raisons qui ont mené aux inondations de 2019, entre autres les chutes de neige supérieures à la moyenne pendant l’hiver 2018-2019, l’équivalent eau-neige supérieur à la moyenne, les températures faibles se maintenant tard au printemps et les pluies abondantes à la fonte des neiges.

Dans le chapitre 4, j’explique au lecteur ce qui s’est produit dans chaque bassin hydrographique que j’ai visité ou dont j’ai eu connaissance. J’ai entendu trop souvent des gens dire qu’ils ne comprenaient pas comment fonctionnaient les systèmes, ou qui, dans le cas contraire, trouvaient qu’on aurait pu faire les choses différemment pour aboutir à de meilleurs résultats. J’ai demandé et obtenu quantité de renseignements détaillés de divers offices de protection de la nature, municipalités, organismes et ministères provinciaux, et je les en remercie. J’ai intégré une bonne partie de ces renseignements à mon rapport, après les avoir analysés et mis au point.

Dans le chapitre 5, je parle des grands volets de la gestion des situations d’urgence : prévention, atténuation, préparation, intervention et rétablissement. Je cite aussi les lois, règlements, politiques et directives techniques qui s’appliquent aux inondations. Enfin, je décris les attributions des ministères provinciaux, des municipalités, des offices de protection de la nature, du gouvernement fédéral et des autres entités concernées par la lutte contre les inondations.

Qu’elles soient le fruit des crues printanières, d’inondations urbaines ou du niveau élevé des Grands Lacs, il est clair que les inondations ont des conséquences de plus en plus grandes sur les Ontariens et nous rappellent qu’il y a toujours matière à amélioration. Dans le chapitre 6, je parle des obstacles et des leviers de la gestion des risques d’inondation, et je présente les nombreuses recommandations que j’ai formulées à l’intention du gouvernement de l’Ontario et des autres parties mentionnées au chapitre 5.

D’après l’analyse des données concernant les systèmes touchés par les inondations de 2019, rien n’indique que les inondations résultent d’une erreur humaine ou d’une exploitation négligente des structures de régularisation des eaux. C’est le volume d’eau colossal (neige et pluie) qui y a directement contribué. Les mesures prises par les gestionnaires des ressources en eau dans toute la province ont d’ailleurs réduit l’ampleur des inondations et les dégâts connexes dans les bassins hydrographiques.

Pour ce travail, je dois beaucoup au ministère des Richesses naturelles et des Forêts, qui m’a fourni des documents d’information, qui a géré la logistique des rencontres et des visites et qui a facilité le transfert des dossiers et de la correspondance du grand public et des parties prenantes.

Mis à jour : 28 novembre 2019

Date de publication : 28 novembre 2019

 

 

 

post

Nordic City Solutions – Zibi – Ville de Gatineau – Jean-François LeBlanc

La semaine dernière, j’ai eu le privilège de faire un discours devant une délégation de cinq pays nordiques chez Zibi. J’ai eu envie de la partager avec vous:

The City of Gatineau plays an active role in economic development. To this end, in 2016 the city established an Economic Development Commission, which I have the privilege of co-chairing. The Commission’s principal role is strategic in nature, to create favorable conditions for economic development.  Among the actions flowing from the work of the commission, we are increasing our collaboration with the City of Ottawa. For example, we have actively sought, and promoted a partnership between Invest Ottawa, the City of Gatineau, ID Gatineau and IN-SEC-M, the latter being a national, nonprofit organization for the cyber security sector.  These four stakeholders have now come together, and joined their efforts to create a common marketing strategy, with the express goal of attracting new cyber security firms, investment, talent and opportunity to Canada’s National Capital Region.

The City has entrusted the business support mandate to Investment and Development Gatineau, or ID Gatineau for short, for which I am serving as vice-president. ID Gatineau helps with the startup, consolidation and expansion of businesses with distinctive expertise, products or services that fill a need, target external markets and have what it takes to create sustainable jobs and draw investment to Gatineau. We also prospect for new investments, in collaboration with numerous partners, in order to help diversify and energize the region’s economy.

ID Gatineau also works actively to develop Gatineau’s entrepreneurial ecosystem. Several initiatives have been put in place by ID Gatineau and its partners. The recent arrival of a campus of the “École des entrepreneurs du Québec” in Gatineau is a good example of regional mobilization.  The creation and implementation of an online system called MyGPS.ca is another key initiative. MyGPS is designed to coordinate access to over 60 partner organizations for our local companies and future entrepreneurs.  We have established an Angel Network in Gatineau, as well as our G7 Program, in order to further accelerate the growth of Gatineau businesses.  These are just a few examples that demonstrate that our ecosystem is currently in full swing, and that the City of Gatineau is a highly favorable place to start and grow a business.

I would now like to briefly return to the industrial past of the city.

Several industries settled in Gatineau at the turn of the 20th century. In 1896, George Matthews erected a slaughterhouse, which became Canada Packers, and in 1903 the International Portland Cement built its facilities where the Lac-Leamy Casino is now located. Three years later, Woods textile company of Ottawa settled on the Quebec side.  Then, in 1914, Hull Iron and Steel Foundries opened.

In short, the Gatineau economy was diversifying and there were activities of all kinds: cement, machinery, milk, brick, wool and explosives. For a time, the largest producer of wooden matches in all of Canada, and one of the largest in the world, was the E.B. Eddy Match company, headquartered right here, in downtown Gatineau. The sum of these activities made Gatineau one of the main industrial centers of Quebec.

As in many of Quebec’s cities, the industrial decline of Gatineau began shortly before the Second World War and increased after 1945. The mid-1950s marked a turning point, however, when the federal government built the “Imprimerie Nationale”. This implementation marked the beginning of a gradual transfer of federal offices from Ottawa to Gatineau. Today, more than 30,000 public servants work in Gatineau and the federal government is the city’s largest employer.

The transformation of Gatineau’s economy is continuing to this day.  On the site where 150 years of industrial history ended in 2007 for the old E.B. Eddy factories, a major $1.5 billion redevelopment project is now under way.

The Zibi project is transforming waste and contaminated lands into a sustainable community, combining the best of integrated urbanity with living, waterfront spaces. By the way, Zibi is the Algonquin word for “river”.  The project will connect a series of islands and grounds into a true community model, and will extend to both Gatineau and Ottawa. Respecting the highest standards available, Zibi will become the 10th project in the world to achieve the « One Living Planet » certification.  This is the highest environmental certification possible and the first in Canada. A special thanks to Mr. Jeff Westeinde for this innovative initiative.

Another exciting announcement has just been made, this week, by the Government of Québec, whereby a major investment of 10 million dollars will ensure the decontamination of the buildings and the soil at another former industrial site, known as the Foundry. This 3.4-hectare site, just off the highway 50 and the Rapibus Station is just a stone’s throw from Brewer Creek and the future cultural center on Montcalm Street.

The potential of the site can hardly be overstated.  We will have an important link between the heart of the city’s center and its cultural center.  It will be in close proximity to our city’s university, the “Université du Québec en Outaouais”, as well as Zibi.  The site can be considered a strategic location for an innovation district, and it will certainly open up new avenues for downtown redevelopment.

To conclude, many exciting projects are currently underway in Gatineau, but allow me to say, the best is yet to come!

Thank you.

Nordic City Solutions - Zibi - Économic Developpement speech - Jean-François LeBlanc - président de la Commission de développement économique Ville de Gatineau

À propos de Zibi:

Une communauté durable de première classe et un projet de réaménagement d’intérêt collectif imaginé par Dream Unlimited Corp et Theia Partners.

condo-building-night

Grâce à ce projet d’aménagement en plusieurs phases, Dream et Theia transformeront un territoire à l’abandon en habitations résidentielles composées de tours de condominiums peu élevées et élevées et de maisons en rangée, en espaces commerciaux et de bureaux, en esplanades au bord de l’eau et places publiques extérieures uniques, en installations récréatives et bien d’autres.

Unique en son genre, Zibi offre une vue inégalée sur la rivière des Outaouais, la colline du Parlement, la chute des Chaudières ainsi que sur la silhouette des immeubles du centre-ville d’Ottawa et de Gatineau dans une conception architecturale moderne qui respecte le patrimoine culturel du site. Zibi, c’est le paroxysme de la nature, de la culture, du patrimoine et des plaisirs de la vie.

http://www.zibi.ca/fr/

À propos de Nordic City Solutions:

Nordic City Solutions est un organisme public-privé, rassemblant les bureaux de développement économique et de promotion commerciale des cinq pays nordiques, soit le Danemark, la Finlande, l’Islande, la Norvège et la Suède. Le but de Nordic City Solutions est de créer des liens entre les experts nordiques en matière de villes saines, résilientes et intelligentes, et des occasions d’approvisionnement en Amérique du Nord, bar le biais de partenariats clés en 2019 et 2020.

https://www.nordiccitysolutions.com/

Cuisine de rue – Gatineau – Projet de résolution – Consultation

Cuisine de rue – Gatineau.

Allez complètement en bas de la page pour les dernières nouvelles 

Camion de rue

Exemple d’un camion de rue

RAPPORT DE RECHERCHE

Jean-François LeBlanc

Conseiller municipal

Ville de Gatineau

MARS 2019

Voir en .pdf:    Rapport de recherche_cuisine de rue_finalv2

Table des matières

Introduction. 2

Mandat 3

Contexte. 3

terminologie. 3

HISTORIQUE du sujet À gatineau. 3

villes choisies. 4

Étendue de la recherche. 4

Résultats de la recherche. 5

montrÉal 5

quÉbec. 7

Ottawa. 8

LES RESTAURATEURS DE GATINEAU.. 12

autres constatations. 12

les acteurs du milieu. 14

conclusion. 16

Contacts et personnes ressources. 17

Projet de résolution : 18


Introduction

Les camions de cuisine de rue sont des véhicules adaptés à la préparation, cuisson et vente d’aliments et boissons (Wikipedia). Ils sont mobiles et auto-suffisant en eau (réservoirs) et électricité au moyen de génératrices. Les véhicules sont soumis à la même réglementation de salubrité du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), ainsi qu’à la réglementation mise en place par les villes en termes de permis d’affaires, de spécifications des véhicules, des endroits pour commercer, du menu servi pour vendre dans les endroits publics, etc.

Aux États-Unis, l’industrie de la cuisine de rue a enregistré un chiffre d’affaires de 3 milliards de dollars en 2018. Cette industrie est en hausse de 4,2% à chaque année depuis 5 ans. Elle compte 81 485 entreprises et emploie plus de 90 000 personnes.

« Cette tendance s’est promptement dirigée vers le Canada. Selon IBISWorld [en anglais seulement], plus de 2 220 restaurateurs de rue au Canada devraient réaliser des revenus annuels de plus de 300 millions de dollars canadiens en 2017. » (Bureau de la concurrence du Gouvernement du Canada)

Au Québec, la nouvelle génération de camions de cuisine de rue a fait son apparition en 2010, à Montréal, ayant comme concept la cuisine gastronomique, fraîche et locale. La métropole a voulu utiliser la cuisine de rue comme une vitrine cultuelle auprès des touristes.

Outre Montréal, d’autres villes au Québec et au Canada sont actives dans les activités commerciales des camions de cuisine de rue, notamment Granby, Québec, Toronto et Vancouver.

Gatineau : présence dans les événements seulement

Pour le moment, la Ville de Gatineau ne permet pas, sur son territoire, le commerce de nourriture et de repas de camions de cuisine de rue sauf dans le cadre d’événements et pour certaines cantines mobiles ayant un droit acquis des anciennes villes avant la fusion municipale (Radio-Canada). Un permis d’affaires est généralement exigé sauf pour les cantines mobiles lors des événements « soutenus par la Ville par le biais d’un programme de soutien et qui est encadré par un protocole d’événement, de même que pour toutes les activités mobiles ayant lieu sur le site de cet événement. La réglementation est stipulée au chapitre 6 articles 76, 76.1 article 7 de la Réglementation d’administration des règlements d’urbanisme »

Mandat

Le conseiller municipal Jean-François LeBlanc, envisage de déposer une résolution pour changer la règlementation et permettre la venue des camions de cuisine de rue à Gatineau sur une base permanente ou en dehors des événements parce que ceci permettrait :

  • Augmenter l’offre et le type de restauration sur le territoire et ainsi contribuer au développement économique ;
  • Soutenir les restaurateurs déjà en place d’accroître leur offre par les camions de cuisine de rue
  • De maintenir des entreprises gatinoises sur le territoire et prévenir l’exode vers Ottawa ;
  • Animer des lieux publics

J’ai voulu connaître les réalités des camions de cuisine de rue, effectuer une cueillette d’information auprès des acteurs du milieu et dresser un portrait avec des villes ayant un programme de cuisine de rue en place.

Contexte

terminologie

L’appellation du programme CUISINE DE RUE (street food) dans les autres villes reste générique puisqu’il inclut les camions de cuisine de rue, les chariots de cuisine de rue et dans certains cas, des vélos de cuisine de rue.

HISTORIQUE du sujet À Gatineau

Un article de Radio-Canada intitulé « Cantines mobiles : une denrée rare à Gatineau », paru le 17 décembre 2015, faisait penser que le sujet des camions de cuisine de rue étaient un sujet abordé au conseil municipal à cette époque. Cependant, en interrogeant un conseiller municipal présent en 2015 (mandat précédent) et la base de données interne de la Ville (par l’assistante de Monsieur LeBlanc), ce sujet de la réglementation de camions de cuisine de rue n’a pas été abordé récemment par le conseil municipal ni aucune résolution n’a été déposée par le passé.

Un autre reportage, celui-ci de CBC le 20 janvier 2017 intitulé Food trucks will enliven ‘ghost town,’ Gatineau councillor believes, affirmait que Sylvie Goneau était en faveur de ramener des camions de cuisine de rue un soir par semaine dans le Vieux-Hull. Elle disait vouloir changer la règlementation pour créer un engouement et amener de l’achalandage dans le Vieux-Hull. Éric Gaudreault, propriétaire du Troquet, est contre cette idée d’utiliser les camions restaurants pour solutionner les problèmes de village fantôme dans le centre-ville. Il dit que d’amener plus de résidents au centre-ville favoriserait l’achalandage dans les restaurants.

Malgré ces reportages, nous n’avons pas trouvé d’historique de documents de recherche, de discussions ou décisions au sujet des camions de cuisine de rue dans un passé récent.

villes choisies

On doit limiter la recherche à trois villes ayant implanté le projet de cuisine de rue sur son territoire. Il s’agit de :

  • Montréal pour la notoriété de son programme et avoir implanté le programme depuis de nombreuses années et dont le modèle de type touristique/foodies et remarqué ;
  • Ottawa en raison de la proximité du territoire et des partenariats possibles entre les deux villes
  • Québec pour la similarité d’une grande ville comme Gatineau

Au Québec, des camions de cuisine de rue opèrent également à Drummonville, Granby et Saguenay, mais ces villes ne seront pas étudiées. Les villes de Toronto, Calgary et Vancouver sont les plus actives au pays dans le nombre de camions de cuisine de rue.

Étendue de la recherche

La recherche se penchera sur le contexte d’implantation ou de réalisation du programme de cuisine de rue dans les localités.

Le contexte, l’historique et la réglementation seront les principaux sujets recherchés. La structure administrative et logistique, les retombées économiques en dollars, les budgets et échéances ne seront pas comparées puisque trop détaillés pour la présente étape du processus de recherche. Il a été déclaré par Monsieur LeBlanc que ce travail de recherche reviendrait davantage aux fonctionnaires de la Ville de Gatineau une fois que les fonctionnaires étudieront comment mettre en place un projet de cuisine mobile, s’il y a lieu.

Également, les exclusions de la présente recherche sont :

  • Les déplacements dans les autres villes
  • Les rencontres individuelles
  • La rédaction ou formulation de lois et règlements

Résultats de la recherche

montrÉal

À Montréal, le programme de camions de cuisine de rue est de type gastronomique et artisanal, c’est-à-dire que toute la nourriture et les breuvages sont faits maison. Aucune nourriture à partir d’ingrédients congelés n’est servie. Aucune chaine ou bannière comme Subway ne peut avoir de permis pour un camion de cuisine de rue. Le programme se veut écologique (vaisselle compostable), locale, gastronomique et une magnifique vitrine culturelle auprès des citoyens ou touristes. Le prix des repas ou d’un hot dog maison varie entre 10 et 15 dollars parce que le pain et la saucisse, par exemple, sont faits maison.

Tel que mentionné dans l’introduction, on peut distinguer trois types d’activités de restaurateurs de cuisine de rue :

  • Sur une base quotidienne, dans les endroits publics identifiés spécialement à cet effet sur le territoire de la Ville
  • Dans le cadre d’un événement ou d’un rassemblement de camions de cuisine de rue
  • À usage temporaire de restauration sur une propriété privée (événement privé personnel ou d’entreprise)

L’objectif avec la restauration de rue dans les endroits publics, qu’elle soit quotidienne ou dans le cadre d’un événement ponctuel peut servir à dynamiser des parcs, des rues et autres places publiques.

La Ville de Montréal sélectionne, via des critères très précis les restaurateurs de rue, octroie les permis (d’affaires) pour la saison, ajuste la réglementation municipale (bruits, heures, endroits, disposition des eaux usées…), décide des spécifications techniques des véhicules (taille), fait la promotion des restaurateurs de rue via un site internet et fait la sélection des lieux publics où ils peuvent commercer (plusieurs autres règles s’appliquent). Le coût d’un permis est d’environ 1000$ pour la saison estivale et de 2000 $ pour l’année.

Cependant, les lieux publics choisis par la Ville étaient souvent critiqués par les restaurateurs de rue, toujours à « 50 mètres du succès », jamais là où se trouvait l’achalandage et la rentabilité.

Les clientèles principales clientèles sont :

  • Clientèle de bureau principalement le midi en semaine pour des lunchs pressés, manger santé ou manger dans les parcs;
  • Clientèle familiale le week-end dans les parcs ou à proximité, près des piscines publiques ou pour des activités de quartier
  • Comme traiteur privé pour toute sorte d’événements (le 40e anniversaire de Jean-Pierre, les BBQ corporatifs, les événements sportifs, les foires et festivals, etc.)

Selon l’Association des restaurateurs de rue du Québec (ARRQ), un organisme à but non lucratif regroupant une soixantaine de membres et agissant comme promoteur et consultant auprès des villes, l’année 2018 (huit ans après le démarrage du programme) a été la plus faste pour les restaurateurs de rue en termes de revenus grâce surtout aux événements corporatifs et privés. La demande de permis pour occuper les lieux publics a donc diminué étant donné que cette activité est moins rentable.

Les restaurateurs de rue ont du succès lorsqu’ils sont programmés seuls comme événement : attroupement de camions près de bureaux une journée par semaine ou par mois, dans des parcs ou lieux magnifiques à animer ou lors des événements d’envergure comme « Les Premiers vendredis » tenus au parc olympique.

Le plus grand succès de la cuisine de rue au Canada a lieu tous les premiers vendredis du mois, de mai à octobre, sur l’esplanade extérieure du parc olympique. Il combine plus de 50 camions de cuisine de rue, musique ainsi que des terrasses et 2000 places assises. Ce regroupement mensuel attire pas moins de 20 000 visiteurs par événement et est passé de 9 camions en 2012 à 53 camions en 2018.

Pour que de tels événements réussissent, il a été mentionné par l’ARRQ qu’un promoteur événementiel et une équipe de production étaient nécessaire. De plus, les restaurateurs de rue ont besoin d’un événement d’envergure de la sorte afin de stabiliser leurs revenus.

Les nouvelles expériences gastronomiques de camions de cuisine de rue sont généralement bienvenues de la part des restaurateurs ayant pignon sur rue et populaires auprès des clients puisqu’elle offre une diversité des repas rapides et anime des places publiques ou parcs.

À Montréal, parmi les autres retombées de permettre les camions de cuisine de rue, on retrouve :

  • Meilleure offre aux citoyens de nourriture locale et saine près des milieux de travail
  • Vitrine gastronomique auprès des touristes
  • Dynamiser des endroits publics ou parcs
  • Présence dans les quartiers auprès des familles (fin de semaine)
  • Soutien aux restaurateurs (les restaurateurs de rue possèdent des restaurants ou traiteurs) afin d’étendre leurs activités

Changement de modèle pour 2019

Après avoir lancé et amélioré son programme depuis 2010, la Ville de Montréal a annoncé, le 14 mars dernier dans un communiqué, qu’un nouveau modèle pour la cuisine de rue permettra de « passer à une deuxième vitesse ».

Le principal changement est que la gestion des camions de cuisine de rue relèvera désormais des arrondissements.

Au cours des dernières années, Montréal a connu une baisse dans la demande des permis pour les sites publics, mais les camions de cuisine de rue sont en forte augmentation pour les événements, rassemblements et pour les fêtes privées. Selon l’article du Huffington Post (Montréal abandonne la cuisine de rue en dehors des événements – 14 mars 2019), le responsable du développement économique et commercial, Robert Beaudry, souligne que « la cuisine de rue marche bien. C’est vraiment le volet municipal qui est moins populaire ».

Toujours selon le quotidien, « en 2018, les camions ont réduit de presque moitié leurs sorties sur les sites les plus achalandés selon des données de l’ARRQ, alors même que la municipalité venait de revoir l’offre sur rue pour les accommoder.

Parallèlement, ces mêmes camions sont beaucoup plus nombreux dans les festivals, dans les fêtes privées ainsi que dans les rassemblements comme les Premiers Vendredis, où des dizaines de camions de cuisine de rue se rendent au Stade olympique à l’invitation de l’ARRQ.

Selon un sondage de 16 camions effectué par l’ARRQ, seulement 28% des revenus des camions provenaient des sites de la Ville en 2018. Le reste était assuré par les festivals, les événements de type Premiers Vendredis et les contrats privés. »

La Ville de Montréal et l’ARRQ sont d’avis que ce qui fait la signature de la cuisine de rue de Montréal sont les repas locaux et artisanaux et ils écartent la possibilité d’offrir des repas moins chers comme de simples hot dogs.

quÉbec

Historique

En février 2015, le maire Régis Labeaume avait déclaré dans le Soleil de Québec (Cuisine de rue: Labeaume ne veut pas nuire aux restaurateurs qui «en arrachent») qu’il n’était pas en faveur des « food trucks » en soutien aux restaurateurs qui peinent à réussir :

« On peux-tu pas empirer leurs problèmes ? Je comprends très bien les food trucks, mais on a des restaurateurs qui payent des taxes et qui en arrachent. Moi, je veux être solidaire de ces gens-là. C’est assez simple ».

 « On n’est pas contre les food trucks», a tenu à préciser M. Labeaume. « On pense juste que pour le moment, ce n’est pas une bonne idée au point de vue économique. »

 « Quand ce passage difficile sera du passé, il y aura lieu de revoir la situation ».

 Un an plus tard, en mars 2016, le maire n’avait toujours pas changé d’avis (Le Soleil, 2 mars 2016)

« Régis Labeaume ferme à double tour le dossier des camions-restaurants dans les rues de la capitale cet été. Et il soutient que ce sujet intéresse davantage les restaurateurs et les journalistes que la population.

 « Y’a pas un citoyen qui m’a demandé d’avoir un food truck», a lancé le maire de Québec en mêlée de presse mercredi après-midi. »

 « Et aucun camion-restaurant ne sera stationné dans les rues de Québec cet été ».

Dans le blogue de Karine Gagnon du Journal de Québec du 2 mars 2016, on pouvait apprendre que le maire Labeaume souhaitait probablement ménager les restaurateurs, eux qui venaient de subir des hausses de taxes foncières dans les dernières années.

Cependant, « en juin 2016, un mandat a été confié à un groupe de travail constitué d’élus de la ville

ainsi que de restaurateurs, commerçants et organisations ayant un intérêt dans le domaine de la restauration afin de fournir des recommandations au Comité exécutif sur l’opportunité d’accueillir la cuisine de rue sur l’ensemble de son territoire » (Rapport et recommandations du groupe de travail sur la cuisine de rue de la Ville de Québec). C’est à l’automne 2016 que la Ville de Québec a lancé une consultation publique menant au lancement d’un projet pilote pour l’été 2017.

Des opinions contradictoires sont ressorties de ces consultations publiques : les citoyens consultés lors des groupes de discussion ont mentionné que les camions de cuisine de rue devaient se trouver dans les rues achalandées et touristiques et « qu’ils ne considèrent pas que ceux-ci puissent véritablement nuire aux restaurants déjà établis, car ils considèrent les deux expériences culinaires comme étant complètement différentes. » Pourtant, la ville a tenu à écouter les restaurateurs et ménager ceux-ci en désignant des endroits dans les parcs pour les camions de cuisine de rue pour son projet-pilote. Selon la Ville, les restaurants du Vieux-Québec, notamment, peinent à survivre et le maire et le comité de consultation désirent, avec le projet-pilote, s’assurer que les restaurateurs ne subiront pas d’impacts négatifs.

Il est possible de consulter les documents à cet effet sur la page de la Ville de Québec :

  • Le guide du participant de la démarche consultative
  • Rapport de consultation et recommandations du groupe de travail
  • Procédure d’autorisation pour l’exploitation d’un camion-restaurant
  • Formulaire de candidature d’un camion-restaurant

Par la suite, la Ville de Québec a lancé, à l’été 2017 et 2018, deux ans de projet pilote sur son territoire. Le bilan de la saison de 2017 a été publié et celui de 2018 devrait être diffusé en avril 2019.

En entrevue avec Radio-Canada, Nicolas Lavigne, un restaurateur de rue, affirme « qu’il est plus payant de faire des festivals et des événements privés que de faire partie du projet de cuisine de rue de la Ville de Québec. » La ville tarde à faire connaître ses règles pour la saison 2019 et le calendrier des restaurateurs de rue se remplit rapidement ce qui laisserait peu de place pour les camions-restaurants d’occuper les espaces publics.

Selon la porte-parole de la Ville de Québec dans le dossier, Audrey Perreault, la Ville procède actuellement à des entrevues individuelles avec les partenaires pour rédiger son bilan 2018. La Ville de Québec a aussi commandé un sondage à la firme Léger pour connaître l’impression des citoyens sur la cuisine de rue. L’enquête a été effectuée du 18 au 26 décembre 2018, auprès de 1000 résidents de la Ville de Québec. Les résultats n’ont pas été rendus publics.

Selon le rapport d’évaluation du projet-pilote de l’été 2017, les restaurateurs de rue trouvaient que les sites n’étaient pas assez urbains, achalandés et pas assez visibles. Les sites étaient principalement des parcs et des piscines en périphérie. Québec a fait le choix de ne pas installer de camions de cuisine de rue sur les artères commerciales où il y a présence de restaurants. Aussi, la population a mentionné qu’elle souhaitait avoir en 2018 de meilleurs sites, une meilleure communication sur l’emplacements des food-trucks et de leurs heures et de la disponibilité de l’information. Les plaintes recueillies au 311 visaient le bruit des génératrices (38%), la mauvaise communication (31%), la localisation des véhicules (12 %) et autres plaintes (19% incluant l’aménagement des sites, le déversement des eaux usées, le coût des produits).

Autant les citoyens que les restaurateurs de rue, tous demandent d’avoir des rassemblements périodiques de camions-restaurants en zone urbaine et de faire connaître ces endroits.

Selon l’Association des restaurateurs de rue du Québec (ARRQ), les emplacements choisis pour le projet pilote par la Ville de Québec sont déserts, car situés en périphérie et aux abords de pistes cyclables par exemple. Les cyclistes ne s’arrêtent pas pour manger des repas gastronomiques. Ce ne sont pas des sites achalandés pour des camions de cuisine de rue. De plus, il n’y avait aucune promotion ou communication avec les clients pour indiquer où se trouvaient les camions, leurs menus et heures d’ouverture sur les lieux publics. Le rapport de la saison 2018 sera dévoilé en avril 2019.

Ottawa

La cuisine de rue à Ottawa fait déjà partie de l’offre de restauration de la capitale nationale depuis plusieurs décennies. À en juger par les nombreux articles, blogues, références et palmarès sur les différents sites des médias de masse, des Yelp, Trip Advisor, Tourisme Ottawa et autres, la restauration de rue est aussi une activité recherchée auprès des citoyens et des visiteurs. L’offre va au-delà des frites et hotdogs, la tendance est à l’innovation, la découverte et la nouvelle expérience culinaire à offrir aux citoyens et visiteurs. La cuisine de rue fait partie des rouages du tourisme à Ottawa.

Historique

C’est dans les années 70 que les camions restaurants auraient fait leur apparition à Ottawa. Au milieu des années 90 on recensait environ 100 endroits où commercer au centre-ville de la capitale nationale.

En 2006, (après la fusion des villes avec Ottawa en janvier 2001), le conseil municipal a mandaté les employés de se pencher sur des améliorations possibles au programme en raison de certaines problématiques vécues, notamment le transfert du permis à des membres de la famille du propriétaire et d’étendre le programme à l’extérieur du centre-ville. Les changements ont été approuvés en novembre 2007.

C’est le 10 octobre 2012 que le conseil municipal de la Ville d’Ottawa a approuvé le programme de restaurants ambulants (Street Food Vendor Program) actuellement en vigueur. « En déclin de plus plusieurs décennies, les camions ambulants refont leur apparition en Amérique du Nord. La tendance était de servir des repas santé et innovateurs. La clientèle plus jeune a embarqué dans la nouvelle vague. Les médias sociaux, les émissions de télévision culinaires et les chefs maintenant célèbres ont tous joué un rôle dans l’engouement envers les camions de cuisine de rue. » (Community and Protective Committee Meeting – October 10th, 2012)

Il existe deux permis pour la cuisine de rue pour les véhicules auto-propulsés de restauration (chariots et les camions) :

  • Un permis et une assignation par la Ville d’un site pour le commerce, de 7h à 23h
  • Un permis pour des activités commerciales sur les sites privés, incluant les festivals et « food rallyes»

En 2014, dans un article de CBC, on apprend que les restaurateurs de rue ont des critiques envers le programme qui ne permet pas aux véhicules de se déplacer, mais qu’ils sont assignés à un seul endroit. « À quoi sert d’avoir un véhicule avec des roues s’il est stationné ? » disent certains entrepreneurs. Certains disent aussi vouloir trouver d’autres sites achalandés pour les week-ends, actuellement non permis par la ville. Certains véhicules ne pourraient changer de lieu en raison de leur taille.

Dès juin 2019, il y aura 64 sites destinés aux camions et chariots de cuisine de rue. Le programme « public » permet aux camions restaurants de faire commerce dans un endroit spécifique et déterminé par la ville (avec permis) entre 7 h et 23h. Chaque site doit être à 46 mètres d’un autre fournisseur de nourriture comme un restaurant.

La Ville d’Ottawa, qui a lancé son appel de candidature pour son programme de restauration ambulante , octroiera 22 places laissées vacantes pour la saison 2019, soit 10 espaces pour des chariots de restauration et 12 espaces pour des camions de restauration ambulante.

De plus, un comité bénévole formé de représentants de l’industrie de la restauration et de l’accueil, ainsi que de Santé publique Canada, procédera à la sélection des candidats selon les critères suivants :

  • Menu proposé
  • Plan d’affaires
  • Expérience du commerçant
  • Contribution globale à l’offre alimentaire dans les rues d’Ottawa
  • Photos du camion

L’approche de la Ville est d’encourager une offre alimentaire diversifiée et novatrice et d’utiliser des aliments sains, frais et locaux. La Ville permet aux restaurateurs de rue de soit préparer leur repas dans une cuisine de production ou dans leur camion-restaurant, mais jamais de la maison.

Il n’y a qu’un seul camion ou chariot possible par emplacement. L’emplacement ne peut être prêté, sous-loué. Les dimensions et spécifications des chariots de restauration sur trottoir et de camions de restauration sur rue sont très bien encadrées.

Les permis sont répertoriés par zone d’exploitation, la zone 1 étant le centre-ville et la zone 2 les rues autour du centre-ville (Glebe, Westboro, etc.). Les droits pour la délivrance de permis en 2018 se répartissent ainsi :

Permis d’entreprise (annuel) Permis d’entreprise (6 mois)
Chariot 622 $ Chariot 433 $
Camion 3 291 $ Camion 2 147 $
Permis annuel d’occupation de place désignée
Chariot (zone 1) 1 837 $ Chariot (zone 2) 946 $
Camion (zone 1) 4 214 $ Camion (zone 2) 1 956 $

Selon Joanne Cléroux des Services des règlements municipaux à la Ville d’Ottawa a confirmé que le restaurant Ürasie, situé à Aylmer, a obtenu un permis pour exploiter un site public pour un chariot restaurant pour 2019. Il serait le seul de Gatineau.

AD MARE

 Mario Burke fait de la cuisine de rue depuis 2012. Il est le propriétaire du camion-restaurant Ad Mare qui prépare des mets à partir de poisson frais acheté en ville à chaque matin. Il prépare tous les repas dans son camion-restaurant acheté neuf au coût de 120 000$ et est inspecté par le service de santé de la ville deux fois par semaine. Il opère son camion aux coins des rues Slater et O’Connor du lundi au vendredi (7h à 17h dans son cas). Son chiffre d’affaires provient à 25% des ventes du programme public et à 75% de contrats de traiteur privé, d’événements ou lors de rallyes de camions de cuisine de rue qu’il organise avec une douzaine d’autres propriétaires. Il a aussi créé la Capital Gourmet Street Food Association.

Monsieur Burke, qui parle français, trouve que le processus de sélection et de règlementation à Ottawa est excellent. En exemple, il cite qu’il est bon pour une entreprise d’avoir ses activités au même endroit puisqu’il se fait mieux connaître et est capable de développer une clientèle. Il ne trouve pas qu’il s’agit de concurrence déloyale envers les restaurants car il ne s’agit pas de la même clientèle. Les camions de cuisine de rue servent des mets pour emporter. Les clients ne peuvent s’asseoir.

Il possède donc deux permis d’affaires, soit celui d’utiliser le lieu public accordé par la Ville et un permis pour les activités sur le domaine privé.

La restauration de camions de rue est stable à Ottawa depuis plusieurs années. Les propriétaires de camions peuvent renouveler leur emplacement annuellement. Ils ont priorité sur leur emplacement pour l’année suivante. Ils peuvent aussi changer d’emplacements. Sur les 64 places disponibles, le tiers des sites étaient en appel d’offre pour 2019.

Certains propriétaires font ce travail quelques années et revendent leur véhicule ou entreprise. Il y a toujours de nouveaux entrepreneurs prêts à tenter l’expérience pour ce travail qui dure environ 6 mois par ans. Par contre, la saison est très courte, et les activités ont lieu 7 jours sur 7. Certains, comme Mario Burke est le seul à exploiter son emplacement sur toute l’année.

À Ottawa, il est possible de ne pas exploiter son lieu à tous les jours. Les jours trop froids, il peut décider de ne pas ouvrir son commerce ambulant.

Clients ou événements privés

À Ottawa, les samedis de l’été, des rallyes de camions de cuisine de rue ont lieu sur des domaines privés. Les clientèles respectives des camions de cuisine de rue sont informées, via les médias sociaux, des endroits où se trouvent des rallyes et ces événements sont populaires.

Les rallyes sont tenus en ville, sur des terrains appartenant à des organismes à but non lucratif. L’entente est que 10% des profits de la vente des repas est remise à l’organisme. Les camions doivent donc avoir leur permis pour opérer sur les propriétés privées.

Monsieur Burke espère que la Ville pourrait un jour leur fournir un site pour leur rallye, car il croit que ce serait vraiment une offre ajoutée autant aux restaurateurs de rue qu’à la Ville.

Il mentionne qu’il serait intéressé à traverser à Gatineau pour participer à des rallyes, car il reçoit beaucoup de demandes pour aller du côté du Québec.

LES RESTAURATEURS DE GATINEAU

À Gatineau, Joe Rego, un restaurateur connu (Le Cellier, Le Quai, Olivia Bistro Boutique, Starbuck centre-ville) a déjà fait l’acquisition de son camion de cuisine de rue pour l’exploiter lors du Festibière et du Festival des Montgolfières de Gatineau. Il aimerait pouvoir être présent dans d’autres événements comme des marchés publics ou comme traiteur lors d’événements privés. Il compte aussi aller faire des événements du côté ontarien. Pour les restaurateurs comme lui, le camion de cuisine de rue est un prolongement de ses restaurants et un plan marketing et de visibilité intéressant.

D’autres restaurateurs sont intéressés à faire l’acquisition d’un camion restaurant ou d’une remorque de restauration pour combler la très grande demande en événements privés comme des mariages champêtres, des tournois de sport, des ventes sous la tente. C’est le cas de Claude Chapdelaine du restaurant le Pêle-Mêle dans le Vieux-Hull. Selon lui, ils répondent à 25 demandes de traiteur privé par an sans même le publiciser, via des clients du restaurants. Ils estiment que la remorque mobile pourrait leur permettre d’étendre leurs activités.

Le BBQ Shop posséderait une remorque et l’utiliserait dans certains festivals ou événements. Le propriétaire de l’enseigne n’a pas retourné notre courriel.

Enfin, tel que mentionné précédemment, le restaurant Ürasie aurait obtenu son permis pour opérer un chariot de restauration à Ottawa.

autres constatations

La concurrence et la réglementation municipale

Le Bureau de la concurrence mentionne que « des études de l’Institute for Justice [en anglais seulement] des États-Unis et de la ville de Portland [en anglais seulement]indiquent que la cuisine de rue offre de nombreux avantages aux résidents locaux, dont un rehaussement du dynamisme et de la sécurité des rues (avec plus de « témoins »), des environnements conçus pour les piétons, une interaction accrue entre voisins, des options de menus pratiques et à prix abordable, ainsi que des occasions d’emploi. La cuisine de rue peut également contribuer à offrir des services dans certains secteurs moins bien desservis par les restaurants et avoir une incidence positive sur d’autres entreprises fixes en attirant les clients dans un secteur particulier.

Il y a longtemps que la mauvaise réputation qui entourait la sécurité des aliments dans les camions de cuisine de rue est chose du passé. En effet, des données exhaustives [en anglais seulement] illustrent que la qualité de la nourriture offerte par les restaurateurs de rue est égale, voire supérieure, à celle offerte par les restaurants en ce qui a trait aux indicateurs de salubrité aux États-Unis. »

De plus, le Bureau de la concurrence a analysé une tranche des règlements qui s’appliquent à la restauration mobile au Canada; une importante variation se révèle, dont l’interdiction totale des camions-restaurants (p. ex. à Gatineau) et les nombreuses restrictions qui vont au-delà de celles s’appliquant aux restaurants traditionnels ayant pignon sur rue.

Le Bureau est conscient que les organismes de réglementation doivent concilier les considérations en matière de concurrence et d’autres objectifs stratégiques importants. Pour les municipalités, ces objectifs peuvent inclure des considérations importantes telles que les exigences en matière de santé et de sécurité, ainsi que la réduction de la circulation et du bruit. Toutefois, tel qu’il est mentionné dans Le défenseur de la concurrence de 2016 concernant un juste équilibre entre la réglementation et la concurrence, la réglementation doit être régulièrement revue pour s’assurer qu’elle est basée sur les données factuelles les plus pertinentes possible et qu’elle n’est pas plus restrictive qu’il ne le faut pour atteindre les objectifs stratégiques légitimes.

Le Bureau a examiné de plus près la réglementation imposée aux services de restauration mobile qui va au-delà de celle appliquée aux restaurants qui ont pignon sur rue. Voici un tableau qui répertorie les restrictions :

Tableau 1. Restrictions imposées aux camions de cuisine de rue dans les grandes villes canadiennes
Catégories Exemples
Zones restreintes ·  Calgary : camions-restaurants ambulants interdits dans plusieurs rues du centre-ville.

 

·  Montréal : 13 des 19 arrondissements n’autorisent pas les camions-restaurants actuellement.

·  Vancouver : camions-restaurants ambulants exclus de l’ensemble du centre-ville.

Exigences relatives à la proximité (distance minimale entre les restaurateurs de rue et les restaurants ayant pignon sur rue) ·  Vancouver : 100 mètres (distance jusqu’aux établissements servant de la nourriture similaire)

 

·  Ottawa : 46 mètres

·  Toronto : 30 mètres

Durée Toronto : maximum de cinq heures continues
Limites quant au nombre de restaurateurs de rue ·  Toronto : maximum de deux camions-restaurants par pâté de maisons

 

·  Montréal : 25 emplacements désignés (aucune possibilité de déplacement)

Mécanisme d’opposition, par les entreprises locales, aux services de restauration mobile Les zones d’amélioration commerciale de certaines villes (p. ex. Calgary, Toronto) ont la capacité de recommander ou d’exiger des zones restreintes.
Exigence d’être propriétaire ou associé d’une « cuisine de production » (souvent un restaurant ayant pignon sur rue ou un traiteur) ·  Montréal

 

·  Québec (projet pilote)

Comités de sélection (déterminent quel demandeur se verra octroyer un permis d’après divers critères : diversité, qualité, etc.) ·  Montréal

 

·  Ottawa

Autres constatations… en rafale

  • Bien que le programme de camions de cuisine de rue provient des États-Unis, les camions gastronomiques sont maintenant implantés dans des villes comme Paris, où il y a une énorme concurrence en restauration.
  •  
  • Il existe également des ouvrages sur comment opérer et monter des camions de cuisine de rue. C’est un type d’entreprise comme un autre.
  •  
  • Un camion de cuisine de rue usagé coûte environ entre 60 000 et 70 000 dollars et un camion neuf environ 120 000 $.
  •  
  • La température joue en défaveur des camions de cuisine de rue. Les villes comme Toronto, Calgary et Vancouver ont beaucoup plus de camions et on pense que la température joue en leur faveur.

les acteurs du milieu

L’Association des restaurateurs de rue du Québec (ARRQ)

L’ARRQ veille à promouvoir un développement urbain et touristique durable. Pour ce faire, l’Association favorise le respect de l’environnement et des consommateurs dans le choix des pratiques, des ingrédients et des outils utilisés par les membres. Les camions-restaurateurs font l’usage d’aliments de première qualité, de contenants écologiques et font affaires avec des fournisseurs et des artisans locaux pour s’approvisionner. L’organisation accorde également une grande importance au respect des normes de salubrité en cuisine. À ce niveau, les pratiques sont conformes à la réglementation municipale, provinciale et fédérale. Les principaux objectifs de l’ARRQ sont de faire connaître la restauration de rue au public du Québec, tant dans la grande région de Montréal que dans les différentes régions du Québec, dans le but de convaincre les autorités municipales et provinciales de l’importance et de la légitimité de la restauration de rue et des avantages qu’elle offre aux consommateurs. (source : www.cuisinederue.org).

Association restauration Québec

L’Association restauration Québec (ARQ) a pour mission de fournir à l’ensemble des établissements de restauration membres à travers le Québec des services complets d’information, de formation, de rabais, d’assurances et de représentation gouvernementale. L’ARQ consacre ses efforts à rassembler et à sensibiliser tous ces intervenants aux causes qui leur sont communes. Chaque action posée par l’ARQ a pour finalité de contribuer à l’essor de ses membres et de les aider à relever de nouveaux défis. Cette association a été appelée par le passé à donner son opinion quant à la venue des restaurateurs de rue dans les municipalités.

Bureau de la concurrence du Canada

Le Bureau de la concurrence Canada, un organisme d’application de la loi indépendant qui veille à ce que les entreprises et les consommateurs canadiens prospèrent dans un marché concurrentiel et innovateur, a une section dédiée à l’industrie de la restauration mobile au Canada. Elle invite les municipalités à revoir leurs règlements visant la restauration mobile.

« De nombreuses municipalités canadiennes ont amélioré l’accès au marché de la restauration mobile au cours des récentes années; toutefois, il reste encore de la place pour le progrès. Pour trouver l’équilibre réglementaire approprié, les municipalités doivent adopter une approche fondée sur les données probantes, s’inspirer des pratiques exemplaires émergentes et évaluer les avantages liés à de nouvelles formes de concurrence. Plus précisément, les municipalités pourraient essayer d’égaliser les règles du jeu entre les restaurants ayant pignon sur rue et les camions-restaurants, et éviter d’imposer une réglementation aux restaurateurs de rue qui nuira, de façon disproportionnée, à leur capacité de rivaliser avec les restaurants. Comme il est précisé ci-dessous, les données recueillies laissent entendre que les deux modèles pourraient coexister avec succès sur le marché. »

conclusion

En conclusion, il existe deux bons programmes de cuisine de rue en ce moment près de nous, à Gatineau : Montréal et Ottawa.

Les deux villes semblent avoir des produits qui marchent : Montréal dans le cas de ses rassemblements les premiers vendredis du mois ; et Ottawa dont la règlementation semble plus flexible pour permettre les camions de cuisine de rue au centre-ville, là où l’offre alimentaire est omniprésente.

Le contenu publié sur le site internet du Bureau de la concurrence semble penser que les villes ont peur de mettre les restaurateurs en concurrence avec les camions de cuisine de rue et que leur règlementation est trop sévère, notamment en ce qui concerne la distance qu’il doit y avoir entre un camion de cuisine de rue et d’autres commerce offrant de la nourriture (incluant même les pharmacie).

Un projet-pilote reflétant le profil de la clientèle à Gatineau pourrait être un succès.

Contacts et personnes ressources

Association des restaurateurs de rue du Québec ARRQ

Gaëlle Cerf

Jean-François LeBlanc

Conseiller municipal

District du Lac-Beauchamp

Fonctions politiques

  • Président de la commission au développement économique de Gatineau.
  • Vice-Président du conseil d’administration de iD Gatineau
  • Administrateur du Comité d’investissement Commun
  • Vice-Président de la Commission Gatineau, Ville en santé
  • Représentant de la Ville de Gatineau à la Table d’action en entrepreneuriat de l’Outaouais.
  • Membre du conseil d’administration de l’Aéroport Exécutive de Gatineau-Ottawa
  • Administrateur de l’Agence de bassin versant des 7

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Projet de résolution :

FORMULAIRE DE DÉPÔT D’UN AVIS DE PROPOSITION

CONSULTATION PUBLIQUE CONCERNANT UN PROJET PILOTE VISANT À PERMETTRE LES CAMIONS, CHARIOTS ET VÉLOS DE CUISINE DE RUE À GATINEAU.

Avis de proposition est déposé par le conseiller Jean-François LeBlanc à la séance du conseil municipal du 16 avril 2019 sera déposé un projet de résolution pour que le conseil municipal assigne une ressource interne afin de créer un comité de travail pour mettre en place un projet pilote de cuisine de rue à l’été 2020.

        29 mars 2019
  Signature du membre du conseil     Date

Remis au greffier le 29 mars 2019

Déposé au conseil municipal du 16 avril 2019

ASSIGNER UNE RESSOURCE AU PROJET PILOTE VISANT À PERMETTRE LA CUISINE DE RUE À GATINEAU

La cuisine de rue consiste à la vente d’aliments dans la rue au moyen d’un camion, d’un chariot ou même d’un vélo de cuisine de rue. Ces véhicules sont mobiles et les camions restaurants sont auto-suffisant en eau (réservoirs) et électricité au moyen de génératrices. Les véhicules sont soumis à la même réglementation de salubrité du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), ainsi qu’à la réglementation mise en place par les villes en termes de permis d’affaires, de spécifications des véhicules, des endroits pour commercer, du menu servi pour vendre dans les endroits publics, etc.

Au Québec, la nouvelle génération de camions de cuisine de rue a fait son apparition en 2010, à Montréal, ayant comme concept la cuisine gastronomique, fraîche et locale. La métropole a voulu utiliser la cuisine de rue comme une vitrine culturelle auprès des touristes.

À Ottawa, les camions de cuisine de rue ont fait leur apparition dans les années 70. La ville d’Ottawa émettra, en 2019, une soixantaine de permis pour commercer dans les endroits désignés sous le programme Street Food Vendor. Il est aussi possible d’obtenir un permis pour faire le commerce de cuisine de rue sur les propriétés privées.

Outre Montréal, d’autres villes au Québec et au Canada sont actives dans les activités commerciales des camions de cuisine de rue, notamment à Granby, Québec, Toronto, Calgary et Vancouver.

CONSIDÉRANT QU’il y a une demande de la part de restaurateurs actuels ayant pignon sur rue à Gatineau pour ajouter un camion de rue à leurs activités;

CONSIDÉRANT QUE les camions de cuisine de rue sont uniquement permis dans les événements, foires et festivals ;

CONSIDÉRANT QU’il existe un organisme qui accompagne les villes dans la mise en place d’une réglementation.

CONSIDÉRANT QUE des programmes à succès sont déjà établis à Montréal et Ottawa et les autres grandes villes canadiennes;

CONSIDÉRANT QU’un programme municipal d’emplacements de camions ou cuisine de rue pourrait augmenter l’offre de repas santé et prêt à emporter;

CONSIDÉRANT QU’il existe des déserts alimentaires à Gatineau qui pourraient bénéficier de cuisine de rue en certaine périodes (Parc Sanscartier, Parc Jacques-Cartier, Parc des Cèdres, Ferme Dalton …);

CONSIDÉRANT QU’il existe un fort potentiel de développement économique.

CONSIDÉRANT QUE la Ville de Gatineau est ouverte pour supporter et améliorer l’entrepreneuriat à Gatineau

IL EST PROPOSÉ PAR

APPUYÉ PAR

ET RÉSOLU QUE  les services municipaux mettent sur pied un projet pilote autorisant la cuisine de rue pour mai 2020.

FOOD TRUCK FESTIVAL, Gent, Belgique. 14-05-2015. pdb / BON WEEKEND.info

Pour lire des commentaires et suggestions / Revue de presse:

Je souhaite porter votre attention sur un des dernier hyperlien qui comprends des études sur l’agrotourisme.

Publication originale – plus de 1000 interactions et 20 partages :

https://facebook.com/story.php?story_fbid=2612682145411765&id=677648348915164


Vidéo TVA – Entrevue :

https://www.facebook.com/213820898747207/posts/1962334580562488/


POLITIQUE et ACTUALITÉS à Gatineau:

https://facebook.com/groups/978140168908150?view=permalink&id=2097358086986347

Moncentreville: Festival Urbain

https://facebook.com/groups/978140168908150?view=permalink&id=2098233390232150

Radio-Canada : Gatineau devrait-elle autoriser la cuisine de rue?

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1160367/reglementation-flexible-cuisine-rue-gatineau-rapport-conseiller-leblanc-camion

LeDroit: Deux restaurateurs bien connus dans le centre-ville de Gatineau, le couple Joe Rego et Isabelle Lacroix, viennent d’acheter leur premier camion bouffe. 

https://facebook.com/story.php?story_fbid=2347808501905986&id=152738728079652


Charles Masse: Quelle excellente et efficace initiative afin d’animer notre Centre Ville.

https://facebook.com/story.php?story_fbid=10156577302409877&id=530469876


LeDroit : Le conseiller Jean-François LeBlanc croit que Gatineau doit dès 2020 …

https://facebook.com/story.php?story_fbid=2347807618572741&id=152738728079652

16 nouvelles adresses à tester d’urgence

https://www.telerama.fr/sortir/street-food-a-paris-16-nouvelles-adresses-a-tester-durgence,n6161770.php

La bouffe de rue québécoise débarque à Lille

https://facebook.com/story.php?story_fbid=1924312890988157&id=1138910762861711


La Ville de Québec autorise officiellement la cuisine de rue

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1161369/la-ville-de-quebec-autorise-officiellement-la-cuisine-de-rue

Zibi: « Comparativement à de nombreuses grandes villes canadiennes, dont Ottawa, la Ville de Gatineau ne permet toujours pas sur son territoire la cuisine de rue, sauf dans le cadre d’événements, et ce, pour un nombre très limité de camions-restaurants. »

https://www.facebook.com/1530601913847083/posts/2218182151755719/

Une cuisine de rue qui mise sur les rassemblements événementiels pour la Ville de Montréal:

http://tourismexpress.com/nouvelles/une-cuisine-de-rue-qui-mise-sur-les-rassemblements-evenementiels-pour-la-ville-de-montreal

Nous allons développer un calendrier sur un mode événementiel qui sera facile d’accès via notre site web Cuisine de rue Montréal.

http://cuisinederue.org/

Également, je vous invite à jeter un coup d’œil aux études (très intéressantes) que vous trouverez ici :

https://agrotourismeettourismegourmand.com/etudes/

Netflix:  Voir sur Youtube

10 mars 2020

Le 10 mars 2020, le service de l’urbanisme à consulté le Conseil Municipal sur un possible projet pilote.

Présentation .pdf

Vous pouvez voir les discussions sur le dossier et la présentation expliquée ici:  Archives des présentations (10 mars 2020 ) -> avancez jusqu’à 1:41:00

Cuisine de rue à Gatineau: un projet pilote cet été

 
Illustration de camion de cuisine de rue

Le Service de l’urbanisme de la Ville a présenté ses recommandations pour la mise en place d’un projet pilote sur la cuisine de rue cet été à Gatineau

PHOTO : RADIO-CANADA

 

Le Service de l’urbanisme et du développement durable a déposé en comité plénier, mardi, ses recommandations quant à la mise en place d’un projet pilote sur la cuisine de rue cet été à Gatineau.

Le conseil municipal a donné son accord de principe aujourd’hui à un projet pilote de 20 semaines qui permettra d’évaluer l’impact de la présence de camions restaurants.

Le Service d’urbanisme propose deux sites au centre-ville pour la saison estivale. Deux exploitants occuperaient les emplacements de la rue Hôtel-de-ville et de la rue Wellington, derrière les Terrasses de la Chaudière, de mai à octobre.

Le conseiller Jean-François LeBlanc, qui est à l’origine de la proposition, aurait souhaité qu’un plus grand nombre d’exploitants soient autorisés.

C’est juste une première présentation, le travail se continue et il y a une possibilité qu’il s’améliore au fur et à mesure que les services municipaux font les recherches.

Jean-François LeBlanc, conseiller du district Lac-Beauchamp

Le conseiller LeBlanc se dit cependant encouragé par le fait que la réglementation municipale permet que des camions de cuisine sur rue s’installent dans des parcs ou des stationnements de centres commerciaux.

Pour sa part, le conseiller Cédric Tessier, qui représente le centre-ville, se dit prêt à appuyer le projet pilote, mais n’est pas convaincu de son succès.

C’est certain que pour moi je vois quand même une certaine problématique avec les commerces qui sont déjà établis […]. C’est sûr que je suis prêt à l’essayer pendant 20 semaines, mais pour moi, il va falloir qu’on démontre qu’il y a plus de gens qui sortent dehors pendant l’été.

Cédric Tessier, conseiller du district de Hull-Wright

Un appel de propositions sera lancé d’ici le 31 mars prochain. Pour être admissibles au projet, les restaurateurs vont devoir détenir un permis d’affaire de restauration à Gatineau, ou encore avoir conclu une entente avec un restaurateur détenant un permis sur le territoire gatinois.

Un protocole d’entente avec la Ville de Gatineau devrait être signé avec les deux restaurateurs.

Le service d’urbanisme dénote plusieurs facteurs clés pour assurer le succès du projet. Selon ses observations, un lien avec un restaurateur de Gatineau est nécessaire pour favoriser l’acceptabilité sociale du projet.

Facteurs clés de succès à un projet pilote (Constats généraux)

  • Sites situés au cœur d’une grande concentration de clientèle potentielle, à distance de marche: centre-ville
  • Prise en compte de l’impact potentiel sur les commerces et restaurants existants: sites situés à une distance minimale de 45 mètres
  • Enjeux de concurrence: les exploitants doivent être des restaurateurs déjà présents sur le territoire de Gatineau
  • Contrôle de la qualité: rôle clé du MAPAQ

Source: Ville de Gatineau

Un bilan du projet pilote devrait être remis au conseil municipal d’ici le 17 novembre 2020.

Plusieurs grandes villes permettent la cuisine de rue

Le Service d’urbanisme de Gatineau a mené une démarche de consultation entre le 4 septembre et le 29 octobre 2019 auprès des organismes et des gens d’affaires du milieu de la restauration, du tourisme et de la revitalisation commerciale.

La Ville indique procéder progressivement sur la question de la cuisine de rue. Elle veut s’assurer de mettre en place des conditions gagnantes au succès du projet pilote.

Même si la cuisine de rue n’est pas autorisée à Gatineau, deux restaurateurs possèdent des droits acquis en vertu de la réglementation municipale. L’un est situé sur le chemin Pink et l’autre sur la rue Noël.

 

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1657113/cuisine-rue-gatineau-urbanisme-projet-2020

À lire aussi :

Cantine mobile : une denrée rare à Gatineau

Gatineau devrait-elle autoriser la cuisine de rue?

https://www.ledroit.com/actualites/gatineau/depart-timide-pour-la-cuisine-de-rue-a-gatineau-6b933359cfb4cfd1806c6183474d3f83

Été 2020

Le projet pilote qui avait été annulé à cause de la pandémie!

À  l’été 2020 les camions de cuisine de rue font les nouvelles de nouveau !!!

https://www.ledroit.com/chroniques/denis-gratton/camions-fermes-pour-la-saison-8bb871288ddda54f086f7533b0dbf9cc

https://www.ledroit.com/chroniques/denis-gratton/il-faut-sauver-le-petit-camion-bleu-05a50fa53ab3474b5f1db4b5c5d36e0c

Suite à cette situation, le dossier des camions de cuisine de rue est remonté en surface, les restaurateurs ont fait des pressions car pour certains commerçants affectés par la pandémie, opérer un camion de cuisine de rue pourrait faire une différence entre la continuité et la fermeture.

Le comité de relance du Centre-Ville sur lequel je siège s’est penché sur le dossier pour le réaliser pour l’été 2021 car cette action s’est avéré une solution intéressante économiquement.

2021-02-16 :  RÈGLEMENT NUMÉRO 875-2021 VISANT UNE OCCUPATION DU DOMAINE PUBLIC PAR DES CAMIONS-CUISINE AFIN DE PERMETTRE LA CUISINE DE RUE SUR LE TERRITOIRE DE LA VILLE DE GATINEAU (Avis de motion (AM-2021-73))

2021-02-17 :  Dépôt du projet de règlement sur le site Web

2021-03-16 : Séance du conseil de l’adoption du règlement (CM-2021-…)

Discours lors du conseil municipal:

Bonne nouvelle!  très bientôt, nous devrions voir plus de camions de cuisine de rue apparaître dans l’ensemble du territoire de la ville de Gatineau.

Depuis 2018 que j’ai apporté le dossier au conseil municipal et aujourd’hui, si les collègues le veuillent bien, nous allons modifier le règlement municipal pour permettre les camion de cuisine du rue dans certains endroits de Gatineau.

Je suis très fier du travail accompli et très reconnaissant envers les gens qui ont travaillé le dossier et m’ont écoutés.

Cette industrie qui représente 300 millions de dollars au Canada, a sa place dans le paysage de la restauration.

C’est une vitrine extraordinaire auprès des touristes et une offre de restauration « sur le pouce » intéressante pour les citoyens et travailleurs de Gatineau . Ça nous donne une identité.

Plusieurs restaurateur déjà établis aimeraient aussi étendre leur offre avec les camions restaurants. Étendre leurs activités leur permettraient de prospérer en cette période particulièrement difficile.

Je vous confirme que le sujet suscite de l’enthousiasme auprès du public et de l’excitation.

Il y aura une plateforme en ligne qui informera les citoyens des endroits et des heures.

Vous pouvez me contacter si vous avez des questions.

Le 17 mars 2021, le nouveau règlement sera publié sur le site de la ville et ici:

 

 

21 avril 2021

Des camions-cuisine s’installeront sous peu à Gatineau!

Gatineau, le 21 avril 2021. – Dès cet été, les Gatinois et les Gatinoises

 pourront se rendre à 17 endroits pour se dénicher un repas concocté à bord d’un camion-cuisine. Gatineau offrira ainsi une expérience culinaire différente à sa population. Les camions-cuisine pourront également contribuer à diversifier les revenus des restaurateursn intéressés.

 

Faits en bref

La cuisine de rue consiste en la vente d’aliments préparés ou de repas depuis un camion stationné sur la voie publique.

En vertu du règlement, les emplacements de cuisine de rue sont déterminés par résolution du Comité exécutif, suivant une recommandation du Service de l’urbanisme et du développement

 durable (SUDD).

Le Comité exécutif a approuvé 17 emplacements. Ces emplacements peuvent être consultés dans les liens connexes de ce communiqué. De plus, la cuisine de rue pourra être possible

 dans les quatre marchés publics Gatineau (Vieux-Hull, Plateau, Notre-Dame, Vieux-Aylmer).

Un appel de propositions sera lancé ce vendredi 23 avril et permettra d’émettre des autorisations à des exploitants de camions-cuisine. Ces derniers auront jusqu’au 7 mai 2021p our soumettre leur formulaire.

Les critères de sélection des exploitants incluent notamment :

– Un menu et une contribution au milieu culinaire de Gatineau; 

– La conception du camion-cuisine;

– Les compétences et l’expérience du candidat;

– Des mesures écoresponsables. 

L’autorisation d’exploiter un camion-cuisine sera accordée pour un an.

L’Association des restaurateurs de rue du Québec (ARRQ) accompagne la Ville dans la mise en place de cette nouvelle activité

 

Rappelons qu’en mars dernier, Gatineau adoptait un règlement permettant la cuisine de rue sur l’emprise publique de son territoire.

Carte des emplacements

Identification des emplacements 

Règlement – cuisine de rue 

 

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Page sur les efforts au niveau du Développement Économique

Pour les dernières modifications SVP voir au bas de la page !

Dernière mise à jour : juin 2020

Le Développement Économique à la Ville de Gatineau

Comme coprésident de la Commission de Développement Économique de la ville de Gatineau, Vice-Président de ID Gatineau et représentant de la ville à la Table d’Action en Entrepreneuriat, j’ai un mandat clair de faire avancer le développement économique à Gatineau.

Ceci est une page sur laquelle je partagerai mes efforts afin de tenir les citoyens informés.  Je suis disponible pour échanger avec vous si vous avez des questions, des commentaires et des suggestions.

15 novembre 2018

Mentionné à CP-FIN-2018-031

L’an passé, j’ai voté contre le budget car je ne voyais pas assez d’efforts pour aller chercher de l’argent ailleurs que dans les poches des citoyens.  Cette année, j’ai vu un bel effort et un beau travail de réalisé avec le comité d’analyse approfondie du budget. Je trouve très bien le travail accompli et je salue le fait que nous sommes sortis de ce que j’appelle de l’économie de bout de chandelles.  Par contre, c’est encore dans les poches des citoyens que nous allons chercher de l’argent, notamment, ceux des propriétaires de terrains vagues desservies, des propriétaires de voitures et des propriétaires de stationnements au centre-ville qui vont nécessairement refiler la facture aux gens qui se rendent au centre-ville pour se stationner.

Je souhaite déposer une demande officielle à ce que le comité d’analyse approfondie du budget ou un nouveau comité de se pencher sur des sources alternatives de revenus qui viendraient d’ailleurs que dans la poche des citoyens et qu’on y invite le comité Gatineau Ville Intelligente et qu’on fasse des recherches sur les meilleures pratiques effectués dans les autres villes.

Je tiens à mentionner l’article 4.2 du programme du conseil municipal 2017-2021 : Diversifier les sources de revenus de la ville afin de limiter la croissance de la taxe foncière.

Il existe plusieurs dossiers qui permettrait de faire ça et j’aimerais bien rencontrer ce comité pour quelques suggestions.


Allocution prononcé lors de l’acceptation d’une demande d’augmenter de 150 000$ le budget du Développement économique de la Ville de Gatineau:

Lors du dépôt de ma fiche de projet pour le budget 2019, j’ai demandé des investissements de plusieurs centaines de milliers de dollars dans le développement économique de Gatineau.

-L’embauche pour la prospection et la vente de terrains

-Le support aux entreprises de Gatineau

-Les changements et améliorations dans les règlements municipaux

-La mise à jours du portrait socio-économique par l’observatoire de l’UQO

-L’économie circulaire

-L’aide à l’éducation supérieure

-Le financement pour une analyse pour contrer la pénurie de main d’œuvre

-etc. etc.

 

On bouge beaucoup et les choses avancent à Gatineau, il y a plein de choses qui se concrétisent.

-Hier soir, c’était l’inauguration officielle du campus de l’Outaouais de l’École des entrepreneurs du Québec à l’Institut Innovation Gatineau.

-La mise en place d’un Pôle régional d’innovation

-Le développement d’une grappe régionale en cyber sécurité à Gatineau-Ottawa avec In-Sec-M

-L’Observatoire du développement de l’Outaouais

-Le portail web de référencement pour entrepreneurs « MonGPS.ca »

-La bonification du Programme de mentorat pour entrepreneurs

-L’aide à l’exportation et à la diversification des marchés avec Export Outaouais.

-L’investissement dans différents incubateurs

-Le programme G7 et la cellule d’investisseurs d’ID Gatineau

J’ai mélangé ici les efforts des différents acteurs du développement économique de la Région volontairement car la dynamique d’entraide qui existe entre la ville, notre ville voisine, La commission de développement économique, ID Gatineau, la chambre de commerce, la table d’action en entrepreneuriat, les établissements post secondaires, les incubateurs, les MRC, … est vraiment exceptionnelle !

Sur 623 000 000 de revenus il y a 547 000 000 de revenus sur la taxe foncière.  Il est estimé à près de 200 000 000 les revenus reliés au entreprises.

Si on additionne les emplois, les achats dans des entreprises locales, les millions donnés par des mécènes aux organismes locaux, il faut investir dans notre développement économique.

Le secrétariat en développement économique avec son budget de 547 970 $ accomplis de grandes choses en collaboration avec les autres acteurs du milieu.  Je souhaite bonifier ce budget et j’en ai fait la demande au comité exécutif et on m’a accordé un budget annuel récurrent de 150k   Merci à comité exécutif!   Par contre, ce montant est selon moi bien insuffisant.  Le développement économique contrairement à bien d’autres postes budgétaires possède un réel potentiel de retour sur investissement.

Par exemple, le programme G7 d’ID Gatineau est derrière une augmentation du chiffre d’affaires de 42.5% et la création de 215 emploi au sein de 7 entreprises!  Imaginez si on appliquait le même résultat à 20 entreprises dans un programme G20 c’est plus de 600 emplois qui seraient créés!

Encore une fois, je sais que je mélange les enveloppes du secrétariat et d’ID Gatineau mais ce que je souhaite, c’est d’augmenter l’investissement dans le développement économique à Gatineau afin de pouvoir profiter d’opportunités qui pourraient se présenter et qu’on ne laisse pas d’argent sur la table.  Par exemple, le G20 couterait 250 000 mais il y aurait un investissement possible de 250 000 du provincial et 250 000 du fédéral.  Personnellement, je crois qu’on ne peut pas passer à côté de ça.

Je remercie donc le Comité Exécutif pour le 150K, mais j’aimerais bien solliciter mes collègues pour bonifier cette enveloppe d’au moins 100k pour pouvoir avancer encore plus.

Autres sources de financement Recommandation du comité exécutif (suite)CP-FIN-2018-045

Le comité exécutif recommande d’investir un montant de 150 000 $ afin de financer un plan d’action récurrent en développement économique et financé par la hausse des recettes du fonds de développement du territoire.

Je demande de modifier le 150 000$ pour 250 000$

Refusé!  🙁

 



Voici les liens vers les sites officiels :

Ville de Gatineau

Commission de Développement Économique

ID Gatineau

Mon GPS

Chambre de Commerce de Gatineau

 


Budget 2020

 

Suite aux derniers budgets, j’ai toujours demandé un augmentation des investissements dans le Développement Économique.

Vous vous rappellerez qu’en 2019, j’ai demandé une augmentation de $100 000 récurrent pour le secrétariat en Développement Économique.  J’avais fait miroité que le fameux programme G7 de ID Gatineau avait le potentiel pour devenir un G20 et ainsi multiplier les retombées économiques déjà importantes. Vous m’aviez dit : « Reviens avec des projets et on vas te donner de l’argent pour ton Développement Économique ».

Un peu frustré, voici une partie de mon discours budgétaire 2019 : « Je souhaite déposer une demande officielle à ce que le comité d’analyse approfondie du budget ou un nouveau comité de se pencher sur des sources alternatives de revenus qui viendraient d’ailleurs que dans la poche des citoyens et qu’on y invite le comité Gatineau Ville Intelligente et qu’on fasse des recherches sur les meilleures pratiques effectués dans les autres villes. »

Malheureusement, rien n’a été fait!

Je tiens à mentionner l’article 4.2 du programme du conseil municipal 2017-2021 : Diversifier les sources de revenus de la ville afin de limiter la croissance de la taxe foncière.

J’ai alors décidé de déposer une résolution, j’ai commencé à documenter le dossier pour dépôt en septembre en prévision du budget 2020.

Voilà que s’est présenté les demandes budgétaires des élus pour mai 2019.  J’ai voulu suivre les procédures et j’ai participé.

J’avais déjà au cours des années colligé au fil de mes rencontres plus de 20 projets de Développement Économique qui avaient le potentiel de rapporter des revenus pour la ville ou au pire, être à coût nul.

Pour mes demandes budgétaires, je me suis concentré sur les organismes de la ville, CDÉ, ID Gatineau, SDÉ, Aéroport, …   Par contre j’aurais pu aller chercher bien plus de projets en allant voir la CDROL, la CCG, IIG, …

Les inondations et la date limite de dépôt pour les demandes ont fait que je n’ai pu déposer que 15 projets pour une valeur totale de 8.7 millions mais on pourrait commencer avec ça.

C’est important de réaliser qu’au niveau du Développement Économique, on parle d’investissements et non de dépenses!

Il existe par contre un enjeux.  Au niveau du Développement Économique, malgré un sous financement, les choses avancent, les organisations trouvent des moyens pour faire avancer les dossiers, c’est pourquoi, une partie des projets déposés au début de l’été ne sont plus pertinents car ils ont soit été réalisés, ou sont en cours car ils ont trouvé des mode de financement alternatif mais une longue liste existe et un travail est définitivement à faire.

C’est pourquoi que ma demande est de créer un Fonds de Développement Économique avec une structure d’évaluation des projets juste et intègre basé sur le potentiel de retombées économique pour la région qui pourraient prioriser les projets et autoriser  le financement.

Si au pire, c’est à coût nul, qu’avons-nous à perdre?

Afin de préparer ma résolution, dans mon processus de documentation, j’ai évidemment comparé ce que les autres villes faisaient au niveau du Développement Économique.  Peut-être qu’on est déjà les meilleurs et c’est moi qui ai trop d’ambitions pour ma ville !?

Mais non!

Nous sommes la 10e ville en investissement en développement économique (2018) derrière Alma, Lévis, Shawinigan, …  (Voir présentation PowerPoint) -­ ici ->  Demandes financières en vue du budget 2020_présentation Budget 2020

Et pire, au niveau des Investissements par habitants, nous sommes au 433e rang!

(Voir présentation PowerPoint)

Si la Ville de Gatineau souhaite se comparer à Laval, Trois-Rivières et Lévis (investissement par habitant), elle devrait investir entre 5,2 M$ et 15,4 M$ par an en développement économique.

Pour imiter le dynamisme de Sherbrooke: 19 M$ par an.

Je vais probablement déposer cette résolution lors d’un prochain plénier:

Recommandations :

Service : Secrétariat au développement économique

Résolution:

CONSIDÉRANT QUE  la Ville de Gatineau est la quatrième ville en importance au Québec et qu’elle se retrouve au 10e rang au niveau des investissement au Développement Économique au Québec et au 433e rang au chapitre des dépenses en développement économique par habitant

CONSIDÉRANT QUE la Ville de Gatineau accuse un retard au niveau du Développement Économique tant au niveau de la structure, des infrastructure et au niveau financier.

CONSIDÉRANT QUE  la Ville de Gatineau est en pleine croissance et jouit d’un potentiel de Développement Économique extraordinaire.

CONSIDÉRANT QUE  la Ville de Gatineau a mis en place une nouvelle structure composé d’une Commission de Développement Économique, d’un Secrétariat en Développement Économique et d’un OBNL (ID Gatineau) en charge de l’accompagnement et le financement des entreprises.

CONSIDÉRANT  l’énoncé de mission de développement économique défini par le conseil à savoir :

Dans une perspective d’économie durable et équitable, et en concertation avec les partenaires économiques et politiques de la Ville et de la région, agir comme chef de file :

  • en faisant la promotion des atouts de la ville;
  •       en mettant en place des conditions favorables au développement économique;
  • en prenant des initiatives et en offrant des mesures de soutien aux  entreprises.

 CONSIDÉRANT QUE le projet cadre avec les orientations du Plan stratégique de développement économique 2017-2020 adopté par le conseil municipal le 16 mai 2017, et plus précisément avec l’orientation stratégique 3 qui est de poursuivre les efforts d’amélioration de la culture d’accueil des entreprises au sein de la Ville pour favoriser l’implantation de nouvelles entreprises;

CONSIDÉRANT QUE les projets cadrent avec les orientations du Conseil municipale;

Orientation 1, engagement 1.1 : Augmenter les investissements dans les infrastructures

Orientation 1, engagement 1.5 : Améliorer l’offre et l’accessibilité aux activités de sports et de loisirs par une bonification des programmes, des cours et des espaces intérieurs et extérieurs, notamment par l’entremise de partenariats.

Orientation 4, engagement 4.2 : Diversifier les sources de revenus de la Ville afin de limiter la croissance de la taxe foncière

Orientation 4, engagement 4.3 : Investir dans des technologies « Ville intelligente » par une stratégie de modernisation et de simplification des services, ainsi que d’accès aux données libres.

Orientation 6, engagement 6.1 : Favoriser l’entrepreneuriat, ainsi qu’un développement et une diversification économiques dynamiques, y compris l’économie sociale et     collaborative.

 Orientation 6, engagement 6.8 : Favoriser l’attraction et la rétention de la main-d’œuvre.

PROPOSÉ ET RÉSOLU À L’UNANIMITÉ

 QUE la Commission de Développement Économique recommande la création d’un Fonds dédié au Développement Économique (FDÉ) lors de l’étude du budget 2020.

J’espère que nous allons avoir votre support.


Dans mon entrevue ce matin, j’ai bien expliqué les chiffres et j’ai donné plusieurs exemples d’investissements dans les développement économique qu’on a pas fait ou qu’on est en retard. En connaissez-vous d’autres?
 
 

12 décembre 2019

Lettre reçue  Lettre Jean-François LeblancV2

Monsieur Jean-François Leblanc
Conseiller municipal de Gatineau
Ville de Gatineau
35 rue Laurier
Gatineau, Qc. J8X 4C8

Monsieur Leblanc,
Le comité exécutif de l’alliance GO composé de Lise Sarazin du Regroupement des gens d’affaires de la capitale nationale, de Sueling Ching du Ottawa Board of Trade et d’Anne-Marie Proulx de la Chambre de commerce de Gatineau vous remercie grandement, pour votre participation à sa première rencontre tenue le jeudi 12 décembre à la Salle du conseil de l’Hôtel de Ville d’Ottawa.
Il est juste de dire que votre discours nous a permis de comprendre les enjeux et les objectifs économique de la Ville de Gatineau. Les trois conseils d’administration se réjouissent de pouvoir travailler en collaboration avec les villes de Gatineau et Ottawa à la vision du développement économique de notre région.

Il nous fera plaisir de vous partager les objectifs et actions que l’Alliange GO établira dans les prochain mois.

De plus, nous vous confirmons que votre vidéo « Pourquoi Gatineau? » a été envoyée à tous les membres présents des différentes organisations(RGA, CCG, OBoT).

Au plaisir de réunir nos forces afin de faire Gatineau-Ottawa, la meilleure région pour INVESTIR, ÉTUDIER & VISITER!

Lise Sarazin
RGA – Regroupement des gens d’affaires de la capitale nationale

Sueling Ching
OBoT – Ottawa Board of Trade

Anne-Marie Proulx
CCG – Chambre de commerce de Gatineau

 

2 juin 2020

Demandes budgétaires: https://jeanfrancoisleblanc.ca/demandes-budgetaires-2021/