Discours de présentation vidéo
Lorsque j’ai décidé de me lancer dans cette campagne comme candidat municipal à cette élection partielle du district du Lac-Beauchamp, je me suis questionné sur le parcours qui m’avait mené jusque-là.
Quel est le fil conducteur entre l’informaticien que je suis, l’entrepreneur que je suis devenu, l’initiateur de projets qui s’implique et le politicien que je désire maintenant devenir ?
L’informaticien que je suis analyse, règle des problèmes, développe et intègre des solutions pour ses clients. Il est logique, méthodique et communique.
L’entrepreneur, lui, sait calculer, est déterminé, convaincu, relève les défis. Il aime répondre aux besoins de ses clients et améliorer leurs vies. Il est persévérant. Très persévérant. Il gère, prend des décisions, négocie, fait des concessions, il crée des emplois. Il tolère la pression, fait fi des barrières qui se dressent sur son passage.
Le créateur et l’initiateur de projets, lui, fait preuve d’abnégation, c’est-à-dire qu’il est capable de s’oublier pour développer le bien de la communauté. Il est tenace, il relance, tisse des liens, il relance, il crée des partenariats pour que ses projets se concrétisent. Il parle aux élus, il relance encore, obtient le soutien des organismes économiques, sociaux, communautaires, locaux et régionaux… Et deviner quoi ? Il relance encore. Il connaît les structures. Il sait qui contacter. Il a du front.
Je personnifie tous les aspects que je viens de vous énumérer. Il se sont forgés à chaque projet, chaque entreprise ou cause que j’ai menée.
Le lien entre l’informaticien, l’entrepreneur, l’initiateur et le politicien est pour moi très clair.
J’ai habité le district pendant plus de 7 ans. Je suis membre de la Marina de Kitchissipi depuis longtemps où j’aime y passer du temps.
À la mi-quarantaine, je suis père d’une fille de 23 ans, et grand-père d’une toute petite de deux ans. Ma conjointe est propriétaire du cabinet comptable dans le district, sur la rue Main, où elle a vécu toute sa vie.
Je suis un membre fondateur du Centre de pédiatrie sociale de Gatineau, ici, sur la rue Notre Dame.
Je suis un membre fondateur du Salon des entreprises de Gatineau, un organisme à but non lucratif qui soutient et promeut l’entrepreneuriat à Gatineau.
J’ai acquis le Salon Mieux-vivre de Gatineau pour inciter la population à se renseigner au sujet de leur santé et mieux-être.
Je siège sur plus de 7 conseils d’administration, ce qui n’est pas un exploit en soi, mais qui prouve que je donne de mon temps et partage mon expertise.
J’ai créé des dizaines d’emplois permanents à Gatineau.
Je suis l’instigateur de notre nouvelle station nautique Rivière des Outaouais. C’est un atout important pour développer le tourisme, promouvoir les activités nautiques et appuyer le développement économique de notre ville.
Je suis très fier de mes accomplissements.
Et si je me présente comme candidat, c’est parce que j’ai suffisamment vécu, analysé, consulté, géré et aidé ma communauté. Je suis qualifié pour représenter le district du Lac-Beauchamp ; pour travailler pour mes concitoyens.
Avec tout ce vécu, je veux et j’ai hâte de faire une différence, mais cette fois, autour de la table du conseil municipal de Gatineau.
Bonne soirée. Bonne campagne.
Vidéo Présentation et réponse à la question #1
Questions et réponses
Développement sociocommunautaire et culturel
1-Au projet structurant de la Maison de jeunes était liée initialement l’implantation de la Maison de quartier Notre-Dame. La ressource jeunesse étant actuellement en chantier, que comptez-vous faire pour appuyer le développement physique de ce milieu de vie ?
Vidéo Présentation et réponse à la question #1
Je crois que le projet de construction de la nouvelle Maison de jeunes a un potentiel rassembleur. Il est rassembleur parce qu’il constitue un moment privilégié pour créer de nouveaux liens entre les jeunes, la communauté et les organisations du district.
La Maison de quartier est une bonne initiative, en autant qu’elle soit active pour donner tous ses services et travailler main dans la main avec les organismes de proximité.
Comme membre fondateur du Centre de pédiatrie sociale et siégeant au conseil d’administration depuis 7 ans, ça démontre bien comment j’ai à cœur les jeunes du quartier. Et je tiens à continuer cette implication communautaire avec le développement du nouveau milieu de vie pour la maison de jeunes ainsi que leurs familles.
Une fois élu, j’ai l’intention de mettre sur pied une Zone d’Amélioration Commerciale, une ZAC, pour rassembler autour d’une même table des personnes leaders de leurs secteurs d’activités pour travailler ensemble les besoins de la communauté. Je pense notamment à réunir des représentants d’entreprises de la rue Main, Maloney et Notre-Dame, des représentants du milieu des arts et de la culture, des policiers, des membres d’organismes communautaires comme le Centre de pédiatrie sociale et la Maison de jeunes, de santé et de services, Ado-jeunes, le centre des aînés de Gatineau, la Marina Kitchissipi et la Ville.
Ceci dit, Cette ZAC, qui a fait ses preuves dans d’autres municipalités, contribuerait directement à faire de notre district un milieu de vie plus fort et solide.
La nouvelle Maison de jeunes jouit d’un emplacement incroyable, aux abords du Parc Sanscartier, un parc merveilleux où se côtoient le sport, l’écologie et la Rivière des Outaouais.
Je sais que des gens ont travaillé sur un plan directeur pour revitaliser le Parc Sanscartier et présenté ce plan aux membres du conseil municipal. Je n’ai pas pu obtenir de détails sur le contenu de ce plan directeur, mais une fois élu, je m’assurerai de connaître son contenu, de l’actualiser s’il y a lieu, et de le représenter au conseil municipal pour qu’il devienne une priorité, et, idéalement je souhaite réussir à entamer le processus afin que certaines choses soient mises en place pour le 150e anniversaire de la Confédération canadienne. Je siège également sur le Comité du 150e anniversaire de la Confédération canadienne de Gatineau.
Je suis également un membre très impliqué de la Marina Kitchissipi depuis 10 ans. J’ai déjà discuté avec le Commodore de la marina sur la façon dont on pourrait mettre sur pied des projets entre la maison de jeunes, les familles et la marina afin de faire bénéficier à tous le secteur nautique et un des joyaux de notre district : la Rivière des Outaouais, des cours d’initiation à la sécurité au nautisme, rendre disponible des embarcations de groupe aux jeunes, faciliter des levées de fonds pour la Maison de jeunes ne sont que quelques sujets discutés avec le Commodore de la Marina.
2-Quels moyens prévoyez-vous mettre en œuvre pour appuyer et poursuivre le développement des initiatives en logement social et abordable pour les familles ?
Le logement est un droit fondamental qui doit être reconnu à tous. C’est le gouvernement du Québec qui octroie les places via son programme AccèsLogis de la Société d’Habitation du Québec.
Les organismes responsables de développer des initiatives en logement social et abordable pour les familles font un travail difficile et je vais continuer de les soutenir. Les personnes précaires au logement ne cessent d’augmenter dans le district et les places allouées diminuent.
Comme élu, je veux me faire le porte-parole de mon district autour de la table du conseil municipal pour que l’attribution des places allouées annuellement par la Commission permanente de l’Habitation soit développée dans Lac-Beauchamp. J’agirai en collaboration avec Madame Nadeau, la présidente de la Commission permanente sur l’habitation.
De plus, pour que Gatineau puisse outre dépasser son quota de centaines d’unités cette année, ma responsabilité comme élu serait de déposer une résolution en demandant l’approbation des autres membres du conseil municipal pour aller chercher les places non utilisées résiduelles dans les autres régions administratives comme cela a été le cas dans les années précédentes.
3-Qu’entendez-vous faire (moyens concrets) pour forcer les propriétaires de logements insalubres et de taudis à rénover et mettre aux normes leurs édifices ?
Une règlementation municipale existe concernant les logements insalubres à Gatineau ainsi que des mesures pour les propriétaires. S’il y a des plaintes, les lois municipales doivent être suivies. Des programmes existent pour la rénovation et rendre les logements plus sécuritaires. Je n’hésiterai pas à faire appliquer les règles si la sécurité est un enjeu.
Il est reconnu que le problème se situe davantage au niveau du manque d’inspecteurs à la Ville de Gatineau. En ayant plus d’inspecteurs, ceci permettrait un traitement, un contrôle plus rapide et efficace des plaintes pour des logements insalubres.
Dans ma carrière d’entrepreneur, c’est en rencontrant les gens en face que j’ai réussi à trouver des solutions.
Ceci s’applique aussi dans ma carrière de politicien.
Dans le cas qui nous préoccupe, mon objectif est de contacter et rencontrer les propriétaires récalcitrants de logements insalubres du district pour qui mes résidents auraient fait des plaintes pour trouver une solution gagnante à la fois pour le propriétaire et le locataire.
De plus, je tiens à rencontrer les inspecteurs de la Ville afin d’être mis au courant des situations particulières de mon district avant que celles-ci se rendent à la Cour municipale pour jugement.
4-Mis à part le projet Propulsion scène, implanté dans le Marché Notre-Dame, notre secteur regorge d’artistes et d’artisans en arts visuels reconnus et émergents. Nous constatons qu’il y a des besoins criants, pour ces derniers, d’un lieu de production et de diffusion ; une initiative qui représenterait un produit d’appel touristique novateur, permettant également des retombées nombreuses pour le secteur. Quelle serait votre stratégie pour appuyer concrètement nos créateurs et créatrices locaux ?
Il est vrai qu’il existe plusieurs artistes et artisans en arts visuels reconnus dans notre district.
J’en ai même parmi mes proches. Ils m’ont fait part de leur projet de se trouver un lieu de diffusion et de production.
Je tiens à faciliter cette association d’artistes afin que ceux-ci puissent être reconnus par la Ville
Je vois trois endroits possibles dans le district pour installer les artistes :
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L’édifice John-Luck qui serait très bien centralisé, avec un parc à l’arrière pour y exposer des œuvres d’art;
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L’ancienne caserne de pompiers sur la rue St-René Est serait un endroit potentiel pour les artistes et qui pourrait également profiter à deux autres districts étant donné qu’il est limitrophe avec les districts de Sylvie Goneau et Daniel Champagne.
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La marina Kitchissipi de Gatineau pourrait peut-être accueillir les artistes comme lieu d’exposition pour les visiteurs et les membres. Les berges de la Rivière des Outaouais seraient un endroit magnifique pour exposer les sculptures et installations visuelles de nos artistes. J’ai déjà discuté de cette option avec le Commodore de la Marina Kitchipissi.
Mon expérience à mettre sur pied le Salon des entreprises de Gatineau, le 5 à 7 d’affaires du Rapprochement des associations et la présentation du Salon Mieux-vivre de Gatineau m’ont appris que les événements pouvaient apporter un apport économique significatif pour le secteur.
Je pense qu’il serait également important qu’un événement d’arts visuels de haut calibre soit organisé dans notre district et ce très bientôt, soit même, dès l’été prochain. Nous pourrions l’appeler Festivart de Notre-Dame ou même le Festival Notre-Dame des arts.
5 Quels seraient vos priorités en matière de développement des communautés lors de votre mandat ?
Je veux soutenir les groupes dans leurs milieux. Ils sont très branchés. Je veux défendre leurs besoins auprès des membres du Conseil, je sais argumenter et défendre mes citoyens par mon pouvoir de persuasion.
En mettant en place la ZAC (la Zone d’amélioration commerciale), cette table de concertation des intervenants de notre district viendra concrètement développer les besoins de notre communauté.
Aussi, comme membre fondateur du Centre de pédiatrie sociale de Gatineau, je peux vous assurer qu’investir dans nos enfants est un des meilleurs moyens pour briser le cycle de pauvreté qui se passe de génération en génération. Individuellement et collectivement on peut briser le cycle de pauvreté.
Aussi, en tant que proche aidant pour ma mère, j’ai développé une sensibilité envers nos aînés. Je ne veux pas les oublier. On se doit d’inclure les aînés et penser à leurs besoins autour de cette nouvelle table de concertation.
De plus, la mise ne place du plan de revitalisation urbaine intégré, le RUI, ce processus participera définitivement au développement des communautés du district.
Bref, mon expérience en tant que l’instigateur et président du Comité de travail de la Station nautique Rivière des Outaouais et du Regroupement des propriétaires riverains de Gatineau-Ottawa, je suis qualifié pour mettre en place la ZAC et la diriger. Fort de cette expérience comme développeur de communautés depuis plusieurs années, je sais que j’ai la capacité et le désir de développer cette communauté.
6-Comment envisagez-vous l’appui à la revitalisation et au réaménagement physique de la rue Notre-Dame ?
Premièrement, je veux rencontrer le Service d’urbanisme afin qu’il m’explique les détails du projet, ce qui sera fait exactement, son échéancier et les étapes de son déroulement. Je veux et je vais faire un suivi hebdomadaire des travaux et des défis autant auprès de la Ville que des institutions des services publics et d’en assurer la coordination.
Ma seconde démarche serait de faire le tour des commerçants de la rue Notre-Dame pour discuter avec eux de la procédure à suivre avant et durant les travaux de réfection de la rue Notre-Dame, qui devraient débuter au cours des prochains mois. Cette procédure vise entres autres à leur rappeler qu’une des bonnes pratiques d’un entrepreneur est de créer un fonds de prévoyance pour passer au travers des baisses de revenus engendrés par des interruptions d’électricité et d’eau lors des travaux.
Je crois aussi que la Ville devrait créer un fonds d’indemnisation afin de dédommager les commerçants qui ont de bons motifs.
Finalement, la phase la plus importante sera d’encourager les citoyens du district à soutenir les commerces locaux simplement par l’achat local. Il en va de la survie de nos commerces de proximité. J’invite tout le monde à commencer dès maintenant à changer ses pratiques de consommation afin de privilégier le district.
Je compte agir de façon proactive, suivre le RUI, en impliquant les gens du milieu. Il est primordial de tenir compte des consultations déjà effectuées et des recommandations des experts. Je vous suggère d’aller télécharger les documents du RUI sur le site de la Ville de Gatineau. La phase du RUI devrait être sur le site internet très bientôt. J’ai réussi à en obtenir une copie. Je mettrai le lien du document sur ma page Facebook et je le publierai également sur mon site internet.
7-La communauté souhaite positionner le secteur commercial et résidentiel comme la première zone d’agriculture urbaine (ZAU). La ZAU va nécessiter des engagements et une volonté politique clairs pour être menée à bien. Comment, si vous êtes élu, pensez-vous appuyer le Vieux-Gatineau dans ce positionnement stratégique ?
L’agriculture urbaine en principe c’est bon pour les citoyens au niveau social et communautaire il faut le rendre accessible, mais avec certaines balises. On vit en ville et on doit se respecter. Nous devons attendre le rapport final du comité consultatif. Si c’est pour faciliter la revitalisation, si c’est réalisable et c’est bon pour le quartier je suis en faveur. Je veux jouer un rôle proactif et participatif dans ce projet.
Lors de mon jeune temps, j’ai pratiqué l’apiculture biologique, le lombricompostage, j’ai possédé une 20aine de poules de grains dans un grand poulailler, j’avais un grand jardin avec une maison remplie de plantes, bref, j’ai un côté vert assez prononcé. Je suis donc POUR la ZAU et les SUN (serres urbaines) sur le vieux marché et d’utiliser cet argent pour réinvestir dans les projets et aider les familles défavorisées et OSBL grâce aux serres sociales.
Je crois que les différentes communautés pourraient participer au développement de ce projet rassembleur que l’on songe à la réinsertion sociale, à l’éducation, à occuper nos jeunes, aux expériences de travail, aux projets d’entrepreneuriat, à l’autosuffisance et à l’accès à la nourriture.
Il y a plein d’initiatives dans plusieurs villes que nous devrions suivre. Je pense aux abeilles, aux poules, aux toits verts, aux jardins urbains. J’encouragerai ces initiatives qui nous ramènent à nos sources.
8-Le Lac-Beauchamp est un joyau naturel pour notre district. Quel serait votre stratégie pour sa sauvegarde et son développement durable ?
Étant membre du Comité de travail pour le 150e anniversaire de la Confédération canadienne, comme vous le savez, nous tentons d’obtenir la présentation des Mosaïcultures à Gatineau.
Je veux tenter d’influencer le comité à mettre au moins une œuvre dans le Parc du Lac-Beauchamp.
Il y a quelques années, j’ai participé bénévolement comme plongeur pour sauver un lac en collaboration avec l’Association des bassins versants des 7 rivières en Outaouais.
J’ai déjà eu une rencontre avec cette organisation qui m’expliquait leur stratégie pour sauver le Lac Beauchamp. Ce qui est important, ce n’est pas d’appliquer la stratégie selon le calendrier électoral, mais bien de suivre leurs recommandations et échéanciers.
Il va falloir suivre le processus recommandé par l’Association des bassins versants des 7 rivières, le comprendre et l’appliquer, indépendamment du calendrier électoral. Les solutions pour sauver le Lac Beauchamp sont envisagées à long terme.
L’eau du stationnement se déverserait dans le lac et la pollution aussi.
Il y a quelques années, ils ont installé des éoliennes. Ne semble pas suffisant pour sauver le lac, surtout quand il n’y a pas de vent !
9-L’année 2016 marque, pour le secteur commercial, le renouvellement de la stratégie de revitalisation commerciale et du bail de gestion pour la relance du Marché Notre-Dame. Quelle serait votre approche pour le maintien et le renforcement de cette démarche ?
Le développement économique est une de mes passions depuis des années, membre des BNI (Business Network International) et de la Chambre de commerce de Gatineau depuis des années, j’ai mis en place des initiatives comme le Salon des Entreprises de Gatineau, un OSBL à succès qui a pour mission de promouvoir des entreprises de Gatineau, présenter des conférences, des ateliers et des formations gratuites et de faciliter un éventail de ressources offertes aux entreprises de Gatineau.
Depuis plusieurs années, j’agis comme mentor, cybermentor et accompagnateur en affaires auprès de la communauté. J’ai l’intention d’utiliser ces connaissances pour également aider les entrepreneurs du district à croître et à réussir.
Pour favoriser l’essor et le succès du Marché Notre-Dame, je compte partager mon expertise dans la saine gestion du budget, l’élaboration de la stratégie de marketing, la rédaction d’un plan d’affaires et son rayonnement via les médias sociaux et le Web.
J’ai déjà commencé à planifier une vitrine des entreprises du district du Lac-Beauchamp. Mon objectif est d’y inscrire l’ensemble des entreprises. C’est une page qui sera hautement référencée et qui offrira par le fait même une vitrine et une visibilité exceptionnelle gratuitement. C’est une initiative qui sera sûrement copiée par les autres conseillers, ce qui sera favorable pour l’ensemble des entreprises de la ville.
Nous sommes sur la bonne voie, le travail d’évaluation est en cours, nous avons des gens exceptionnels, des organismes tenaces et une structure en place. Les projets sont connus et selon mes lectures, ils sont acceptés des intervenants locaux. Nous avons un district remarquable, le Lac-Beauchamp, la Marina, le Quartier du moulin, les nombreux parcs, la rivière des Outaouais, le Rapibus qui traversent le district …
Mais travaillons d’abord ensemble pour en changer l’image. Nous pouvons créer une communauté tissée serrée, bâtir quelque chose de bien, de sécuritaire, de sain et d’inclusif pour attirer des familles.
Dans le cas du Marché Notre-Dame, nous avons besoin d’un investissement majeur, et non des sommes émises au compte-goutte. Il faut conscientiser le conseil pour que le projet remonte dans la liste des priorités de la Ville.
10-La relance économique de la rue Notre-Dame passe par la mise en place de projets économiques d’envergure touchant le Marché Notre-Dame, le parc Sanscartier et la Marina. Les Serres urbaines Notre-Dame (Les SUN) représentent un projet novateur et moteur pour le développement économique, social et environnemental du secteur. Le projet génèrera des retombées économiques et sociales importantes et marquera un virage stratégique pour un nouveau positionnement et une spécialisation du secteur au sein de la grande ville, passant par l’agroalimentaire, la culture et le tourisme. Puisque la réussite de ce projet nécessite une alliance avec la municipalité, comment comptez-vous appuyer les SUN au cours de votre mandat ?
Pour le projet des Serres Urbaines Notre-Dame, c’est un projet qui m’interpelle vraiment. C’est une part intégrante de plusieurs de mes objectifs et projets.
Premièrement, lors des travaux de la rue Notre-Dame, il faut prévoir les infrastructures nécessaires à la mise en place des ressources lors de la construction des serres, il serait dommage de briser la chaussée neuve pour faire des raccords que nous n’avions pas prévu avant de faire la finition.
Deuxièmement je tiens à impliquer les jeunes avec les ainés dans des projets communs, les serres permettent de faire découvrir l’agriculture aux jeunes, les implique dans un projet social, les formes à la patience, la découverte, la fierté …. Pour ce qui est des ainés, c’est un retour aux sources, un passe-temps et peut-être une occasion de partages de savoir intergénérationnel. J’ai eu l’occasion de découvrir l’atelier pour les ébénistes au Centre des Ainés de Gatineau et j’imagine un projet similaire aux serres Notre-Dame. (Sois dit en passant, j’ai bien l’intention de promouvoir la boutique magique et économique de réalisations d’œuvres de bois du centre des ainés et je commence maintenant J )
Troisièmement, l’alimentation saine est tellement importante, il faut retourner aux sources et c’est un excellent moyen pour la culture naturelle de confiance près de chez nous.
11-Afin d’attirer et de favoriser la diversification économique, de permettre la consolidation ou l’expansion des commerces existants, quel serait votre position sur les stratégies et mesures fiscales et financières incitatives suivantes :
- 1 Perception d’une « taxe spéciale revitalisation » ou « taxe appliquée aux grandes surfaces » qui serait reversée pour le développement commercial du secteur ;
Je suis en accord avec le principe de trouver des solutions pour attirer de nouveaux commerces dans le district, mais pas au détriment d’un autre commerce déjà existant. Voilà, selon moi, où se situe le défi, qui n’est pas seulement dans notre district.
Également, il faut voir si au niveau fiscal, les règles le permettent.
Pouvons-nous aider les commerces pour concurrencer les grandes surfaces ?
11.2 Congé de taxes commerciales pour les 2 à 3 premières années, pour les nouvelles entreprises qui viendraient s’implanter sur les artères ciblées en conformité avec la vision de développement et le mix commercial projetés ;
Tout congé fiscal accordé doit être fait dans un objectif d’implantation à long terme de développement durable.
Il ne s’agit pas seulement d’attirer les commerces, mais il faut s’assurer de les conserver dans le district.
11.3 Diminution ou congé de taxes pour les entreprises existantes positionnées sur les artères en revitalisation qui souhaitent investir dans un projet d’expansion ou de diversification ou générateur d’emplois.
Je trouve que c’est une bonne idée, mais avec certaines réserves.
Dans un premier temps, il faudrait que les élus identifient les secteurs éligibles et des projets en questions.
Ensuite, par souci d’équité, il faudrait que toutes les mesures incitatives soient disponibles à l’ensemble des entreprises existantes, les nouvelles et celles qui désirent prendre de l’expansion.
Il faut aussi comprendre qu’en ayant une baisse dans les revenus de taxes de la Ville que des décisions difficiles devront être prises pour compenser cette perte dans le budget.
Question sur la mise en œuvre de la RUI
12-Les activités menées par le comité d’orientation de la Revitalisation Urbaine Intégrée (RUI), dans lesquelles sont activement impliqués le CVQ et l’AGAP, entrainent une surcharge de travail et un manque de ressources pour ces deux petites organisations. Quelles seraient vos stratégies pour appuyer ces partenaires territoriaux afin qu’ils puissent maintenir leur implication active tout en poursuivant leur propre mission et comment, si vous êtes élue, envisagez-vous votre rôle au sein de la démarche de la RUI ?
C’est certain que le RUI doit être soutenu et connu de la ville et des élus, mais c’est les intervenants du district et les citoyens qui doivent le travailler. Je suis confiant que la Zone d’Amélioration Commerciale (ZAC) saura être un élément rassembleur et qu’en travaillant ensemble, nous pourrons séparer les tâches et accomplir plus avec moins d’effort. Je dois aussi m’assurer de voir à la capacité de payer du citoyen. Il faut respecter cette capacité et que les groupes en place voient aux bonnes priorités du projet.
Il va sans dire que mon bagage d’expérience va contribuer à la réalisation du RUI. Vous savez tout ce que j’ai accompli jusqu’à maintenant, je ne l’ai pas fait seul, c’est en ayant appris à déléguer, à m’entourer et à faire confiance que j’ai réussi ces accomplissements. J’ai appris dans la vie que ton entourage, les gens que tu connais et ceux qui te connaissent participent à la réalisation de tes projets, j’ai beaucoup de partenaires, de contacts et connaissances qui sauront me soutenir dans nos projets comme ils m’ont soutenu par le passé.
Je vais vous confier un secret, j’ai déjà une liste de plusieurs résidents du District qui ont accepté lors de mon porte-à-porte de m’assister dans mes tâches de conseillers comme des conseillers du conseiller J je saurai utiliser ces ressources à faire une différence significative dans le développement du quartier. Un de mes objectifs, c’est de faire la politique autrement !