Inondations 2019 – District du Lac-Beauchamp

Inondations 2019 – District du Lac-Beauchamp

Voir au bas de la page pour les dernière mises à jours.

Suite à l’annonce de l’arrivée de la crue 2019, j’ai immédiatement informé les entreprises, les organismes  et les citoyens concernés.

J’ai fait du porte à porte pour informé les gens, répondre à leur questions et m’assurer d’avoir leur coordonnées.  (Téléphonique et Facebook)

J’ai ensuite créé des groupes fermés privés de ma page de conseillers afin de pouvoir communiquer avec mes citoyens selon les secteurs et les différents besoins.

(plus d’information à venir)

21 mai 2019

J’ai assisté à la rencontre du Ministère de la Sécurité Publique  MSP lors de la soirée d’information sur le nouveau Programme général d’indemnisation et d’aide financière lors de sinistres réels ou imminents

J’ai voulu filmer la rencontre, mais c’était interdit.   J’ai quand même obtenu la présentation : Voici la présentation Powerpoint

!Séance d’info PGIAF_2019

Voici la présentation en mode Vidéo:

Voici un lien vers une présentation lors du congrès 2019 de la fédération canadienne des municipalités :

7 juin 2019

Voici un document intéressant que j’ai reçu qui explique bien des choses.   Je l’ai lu entièrement en préparation de ma rencontre avec Hydro-Québec aujourd’hui

Beaudoin_Michelle_MEnv_2018

Cliquez sur le lien en haut pour lire le document!

Voici un vidéo intéressant :

Selon-vous, planter plus d’arbres et faire des jardins d’eau aurait-t-il un impact positive sur la gestion de l’eau de ruissellement ?

8 juin 2019

Suite à une rencontre avec Hydro-Québec qui m’a permis de comprendre bien des choses,  j’ai voulu transmettre l’information aux citoyens.  À vous de juger la pertinence de l’information.   Je conseille fortement la lecture du document de Michelle Beaudoin en complément.

Voici la présentation :

Presentation_20190607_Gatineau_partagée.secure

P. 2
La production d’électricité est encore importante en période de crue car ils doivent rencontrer les besoins de la population, par contre, ce n’est pas la période la plus forte demande. C’est l’hiver – au printemps, il y a en masse d’électricité sur le parc de production, ils sont concentrés sur la gestion de l’eau.
L’électricité ne n’entrepose pas.  C’est l’eau qu’ils entreposent pour utiliser l’hiver et s’assurer qu’il y a encore de l’eau dans la rivière l’été.
En période de crue, ils ne sont pas en demande.
En janvier à -20 et -30 c’est là qu’ils ne peuvent pas se permettre de n’avoir plus d’eau pour produire de l’électricité.
P. 3
La température est importante pour la fonte de la neige et les précipitations.   Ils ont leur propre équipe.
Font des scénarios et tentent de prévoir
Il faut comprendre qu’ils travaillent avec l’eau qu’ils peuvent contrôler, il y a des lieux qu’ils ne peuvent pas contrôler.
L’espace entre deux réservoirs, l’eau qui s’écoule n’est aucunement contrôlé.
P.6
Sur la photo de gauche, la partie blanche à droite c’est là qu’il y a les turbines.  À gauche, c’est l’évacuateur.
Au moment de la photo, il pourrait passer 4000 M cube secondes mais ça ne parait pas c’est sous l’eau.
Ce n’est pas parce qu’on ne voit pas d’eau sortir à Carillon que l’eau ne passe pas, ça se fait en dessous de l’eau.  Quand ils arrivent à un certain niveau, l’excédent de l’eau passe par l’évacuateur (ouvrir les vannes) C’est là qu’on voit l’eau qui passe.
On ne retient pas l’eau, on la dévie.
Si on reçoit 2000 Mètres cube à la centrale, dans la même journée, c’est 2000 mètres cubes qui passent au travers de la centrale cette journée-là.
La centrale au fil de l’eau de Carillon ne retiens pas l’eau.   Bien sûr lors de l’installation de la centrale, l’eau a monté un peu, mais généralement le niveau est le même.   La météo va influencer le niveau mais tout comme le ruisseau derrière chez vous où il n’y a pas de contrôle, l’accumulation de la pluie fait monter les niveaux.
1 hecto mètre cube, c’est des millions de mètres cubes.
9000 M cubes secondes en une journée, si on transforme ça en hecto mètres cubes, c’est 775 Hm3- si on ferme les valves, on retient ça dans une journée.  Alors que c’est 15 Hm3 la capacité d’emmagasinage de Carillon. L’eau passerait par-dessus le barrage.
L’été quand le débit est faible, ils peuvent retenir un peu.
Il y a un petit jeux d’emmagasinage, mais pas beaucoup.   Le 15 Hm3 a une influence jusqu’à Thurso.  Pas jusqu’à Hull (pas beaucoup)
Plus tu es loin de la centrale, moins il y a d’influence.
Niveau normal à Carillon = 41.15 M
P. 9
L’hiver, on fait une vidange hivernale, le Baskatong était à 2% au début de la crue.  Ils ne peuvent pas être plus bas que ça.
S’il n’y avait pas de réservoir, l’eau serait dans la rivière.  Exemple:  Maniwaki serait dans l’eau complètement en période de crue.
Gris dans le tableau en bas, c’est le débit sortant du réservoir et le pointillé c’est les apports entrants au Baskatong. Il rentrait 1500 sortait 500 on accumule 1000.
Si on n’avait pas eu cette accumulation en 2017, c’est 3M de plus qu’on aurait eu dans la rivière de Gatineau pour le Baskatong et 40 cm dans la rivière de l’Outaouais jusqu’au lac des deux montagnes.
P. 15
Le réservoir Baskatong a le potentiel de retenir 3000 Hm3, quand les pluies apportent 5000 Hm3, ils n’ont pas le choix d’ouvrir les vannes de façon contrôlé.
Le réservoir Baskatong jusqu’ici, ça prend autour de trois jours.
L’eau du Dozois s’en va vers l’Ouest pour descendre vers Montréal ça prend 2 semaines et demi.
Il faut planifier.
La ligne rouge c’est l’ensemble du bassin que tous les partenaires travaillent ensemble pour décider ensemble par consensus.
P. 17
Le 40% on retiens l’eau – 60% l’eau s’écoule vers le saint Laurent sans retenue.
Le tableau du bas, quand ça fonds au début d’avril, le débit à Carillon augmente, Carillon laisse l’eau passer.  Plus l’eau arrive, plus il ouvre les vannes, c’est tout ce qu’il peut faire.  Le total de l’eau qui est passé à Carillon.
P.23
Hydro-Québec doit toujours observer la neige.
 Tout au long de l’hiver. Il faut savoir la quantité de la neige sur l’ensemble du territoire, mais aussi la quantité d’eau contenue dans le couvert neigeux.
Le bassin versant est 2 fois la grosseur du Nouveau-Brunswick
La moyenne = la moyenne des 100 dernières années.
À deux fois la moyenne, quand tu as 4 M de neige en Abitibi. Toute cette eau a deux chemins possibles:  1- s’évaporer 2 – Descendre la rivière et passer par Gatineau.
Il y a des années, il y a une bonne partie de la neige qui s’évapore (Ce qui est arrivé en 2008)
Il ne faut pas crier au loup juste en regardant la neige.
Au début avril il a fait froid, elle n’avait pas fondu et il neigeait encore sur l’ensemble du territoire.
Les prévisions à 10 jours, ce n’est pas vraiment exacte.
P. 24
Beaucoup de pluie!
Quand il fait plus de 10 degré Celsius, la neige fonds.  Le sol est gelé 100 % de la pluie devient du ruissellement. Ajoute de fortes précipitations de pluie et tu as un cocktail parfait pour des inondations.
P. 25
Le tableau de haut à droite.
La petite nation, c’est une rivière naturelle, il n’y a pas de réservoir. Verte = moyenne
Rouge = 2019
Gris pâle = record historique
Aucune manipulation d’instances externes autre que la météo.
Les réservoirs retiennent l’eau. On évite la sécheresse l’été et les inondations massives au printemps. (Ce qui existe dans d’autres partie du monde)
P. 26
Les 4 couleurs d’en bas, c’est l’eau des réservoirs qui descendent.
Quand ça fonds au début d’avril, le débit à Carillon augmente, Carillon laisse l’eau passer.  Plus l’eau arrive, plus il ouvre les vannes, c’est tout ce qu’il peut faire.  Le total de l’eau qui est passé à Carillon.
Nous voyons ici que lors de la première pointe, il y avait très peu d’eau qui sortait du réservoir.  Donc l’eau venait du 60 % du territoire qui est non régularisé.
Observation personnelle**
On pourrait même dire que si le Timiskaming avait une plus grande capacité de rétention, la crue aurait été moins longue …
De Carillon, 1er mai, il passe 9000 M3 sec, seulement 20 % de cette eau est sortie des réservoirs 80% de l’eau est l’eau du territoire non régularisé (fonte de neige et ruissellement)
C’est là qu’on a eu les catastrophes – la 17 fermée 2 semaines, le barrage Ste-Marthe…
P. 28
J’ai demandé si on pouvait commencer la crue avec un niveau plus bas.  On a vu que les réservoirs sont vides au début de la crue et ils ne peuvent pas être plus vides. P. 9
Ligne bleue = 2019 les débits observés.  Les réservoirs sont vidés.  Pendant l’hiver, on laisse passer de l’eau pour produire l’électricité. Donc on augmente artificiellement le niveau d’eau des rivières. On veut tous chauffer non maisons l’hiver, ça prend de l’eau dans les rivières.  Si non, il faudrait trouver des alternatives … (Charbon, nucléaire, éoliennes …)
Si on n’avait pas eu de réservoirs, c’est la ligne rouge qui aurait été arrivé.
Donc beaucoup moins d’eau l’hiver et beaucoup plus d’eau l’été.
Les réservoirs ont un effet bénéfique sur le système.
En 2017 = 90cm de moins grâce à la gestion des réservoirs.
En 2019 ça sera bien plus
Certainement 1M de plus que ça aurait été sans ces réservoirs.
Imaginons 1M de plus.
Aurait été 90 cm plus élevé au lac des Deux-Montagnes en 2017 si ça n’aurait été des barrages
Le Baskatong a contribué pour la moitié de la réduction et de cet effet.  C’est un géant.

 

 

  1. 16

 

En 1983 suite aux inondations de 1974 et 76, le gouvernement a créé la commission afin de s’assurer que tout le monde se parle de la gestion des barrages pour minimiser les impacts liés aux inondations et au manque d’eau (étiage) (en 2010, manque d’eau).

 

« L’étiage est le débit minimal d’un cours d’eau, en hydrologie. Il correspond statistiquement (sur plusieurs années) à la période de l’année où le niveau d’un cours d’eau atteint son point le plus bas (basses eaux). Cette valeur est annuelle. »

 

C’est une collaboration, tout le monde travaille ensemble. Ils sont liés par le même objectif.  L’Ontario est présent et personne ne sacrifie un secteur pour en protéger un autre.  Il faut jouer avec les prévisions météorologiques.

 

AU début nous avons fait de prévisions pire que ce qui est arrivé réellement, heureusement, les conditions météorologiques ne se sont pas concrétisés tel que convenu.

 

Il y a eu beaucoup de communication avec la ville de Gatineau à tous les jours avec la sécurité civile et le CCMU.  De même avec l’ensemble des municipalités le long des rivières.

 

Q:

Pourquoi sur les médias sociaux, nous voyons des rivières asséchées en amont des rivières inondées (ex: en amont de Joachim, de Trois-Rivières …)

 

R:

P.10

Les installations au fil de l’eau ne retiennent pas l’eau, ils gèrent le niveau.

 

Exemple de Chelsea, on rabaisse de 2M pour limiter les inondations à Wakefield.  Quand ils abaissent le niveau, c’est comme s’ils enlevaient l’effet de la centrale, c’est comme si la centrale n’était plus là. L’eau s’écoule de façon naturelle.

 

P.11

 

Donc selon l’étude, en crue il faut qu’ils abaissent le niveau de l’eau pour éviter que les gens en amont soient inondés.  18 avril, ils baissent le niveau (entre Chelsea et Wakefield) 22 avril baisse de 50CM on voit une limitation de la rivière qui reprends le niveau naturel.

 

Le 29 baisse de 2M c’est les rapides qui contrôlent le niveau de la rivière en amont.  La centrale n’a plus d’influence c’est comme si elle n’était plus là. Ce qui se passe en amont est contrôlé par les rapides. C’est le débit qui augmente par rapport au ruissèlement qui arrive des territoires du bassin versants en amont.

 

C’est le même principe pour Carillon, Chelsea, Joachim ….

 

Après la crue, on remonte le niveau.

 

Suite à la construction de Carillon, il y a eu une hausse de niveau, même si ce n’est pas un réservoir.  Il y a eu des expropriations et de certitudes ont été créés, Maintenant, Hydro-Québec a des niveaux normaux qu’il est permis d’exploiter selon la façon que les ouvrages ont étés conçus.  Ils doivent en période de crue de rabaisser le niveau car ils n’ont pas le droit d’aggraver la situation des gens qui vivent en amont.  L’abaissement abaisse l’effet des barrages jusqu’à les éliminer.

 

Autrefois, les villages étaient plus près de la rivière, ils ont été déplacés il y a plusieurs années. En période de sécheresse, on peut apercevoir les vestiges.

 

On ouvre les vannes pour laisser passer l’eau ils ne viennent pas empirer les inondations, mais les gens qui vivent des inondations disent à l’organisme « ouvrez les vannes » et les gens en aval disent « fermez les vannes on inonde! » C’est impossible de faire les deux.  Personne ne voudrait faire le choix. Ils laissent passer ce qui arrive. La réalité c’est que tout est ouvert tout le temps de la crue.

 

La gestion de l’eau est un processus très complexe, les gestionnaires tentent de mettre en ligne un site web qui pourrait expliquer ces principes dans un langage clair.  Ils comprennent les gens qui ne comprennent pas. Sec d’un bord inondé l’autre bord … Il faut communiquer cet information-là!

——-

Q :

Pourquoi rien pendant 40 ans ?

R :

C’est dans la nature, il y a des variables dans les éléments qui participent aux précipitations.

Q :

Il n’y a rien qui a changé?  Des barrages d’ajoutés? Enlevés ?

R :

Toutes les années sont différentes en 74 et 76 c’est plus bas que 2017 et 2019 puis 40 ans sans rien.  Le futur on ne sait pas

Les zones de grands courant et de faible courant.  0-20  20-100

100 ça veut dire quoi?  Ça ne veut pas dire que ça va inonder une fois en 100 ans.  Ça veut dire qu’à chaque année, il y a une chance sur 100 que l’eau vas se rendre là.  1 sur 100 ce n’est pas extrême !  Il y a des gens qui ont une chance sur 1 000 000 de gagner à la loto et qui gagnent deux fois!

 

Question sur l’article de Radio-Canada sur l’état des barrages :

Réponse :  Attention, les barrages d’Hydro-Québec doivent rendre des comptes. Nos barrages sont en bon état.  On parle dans l’article de barrages au Québec, il y en a qui sont la propriété des municipalités.

 

Quand les apports en eau sont plus grand que ce qui est prévu, nous devons évacuer les gens

 

En 2003 à l’automne, à Maniwaki, en période de crue, il a fallu sortir plus d’eau que prévu.  La capacité du réservoir avait atteint sa limite.  Ils ont évacué le CHSLD de façon préventive car ils savaient qu’il y allait y avoir un coup d’eau en aval.  Il ne faut pas mettre le barrage en péril.

Q:

Au barrage da Carillon, j’imagine que les gens qui gèrent ce barrage doivent être dans une position difficile, ils doivent choisir entre retenir l’eau et causer des inondations à Gatineau ou la laisser aller et inonder Rigaud, comment ils décident?

R: Carillon a toujours des opérateurs en place considérant son importance, l’opérateur n’a qu’une consigne en période de crue, c’est de maintenir le niveau. Ce qui rentre, c’est ce qui sort.  Un coup que s’est abaissé, il reste là pendant toute la période de la crue.

Quand ça commence à monter, il ouvre une vanne, quand ça baisse, il referme une vanne.

 

Q:

Il maintient le niveau 100 ans, pourquoi il ne pourrait pas retenir le niveau 20 ans ?

R:

C’est physiquement impossible, il faut passer l’eau qui arrive, s’il arrive de l’eau pour 20 ans, on passe l’eau pour 20 ans, s’il arrive l’eau pour 100 ans, on fait passer 100 ans.  On passe l’eau qui arrive.

 

Q:

Pourquoi pas le tenir à 20?

R:

Le volume d’eau qui passe à la rivière est trop grand (neige, pluie) pour tenir le niveau plus bas.

Comme une rivière naturelle, à l’automne et à l’été, quand il n’y a pas beaucoup d’eau, le niveau est bas.  Quand il y a plus d’eau, le niveau monte c’est des lois naturelles de l’hydraulique, de l’écoulement en rivière. Plus il y a de l’eau, plus le niveau monte.

Par exemple, si pendant la crue, on enlève complètement le barrage de Carillon, il n’est plus là.  Le niveau ne change pas du tout à pointe-Gatineau. Parce qu’à Carillon, ils ouvrent les portes assez grandes pour ne plus avoir d’impact.

Aucune retenue!  Ils ouvrent les portes aussi grandes que nécessaire pour pas qu’il y ait de retenue.  Le niveau à Pointe-Gatineau et le niveau à Masson est le même avec ou sans barrages.

On peut très bien voir comment c’est possible grâce à la page 11 de la présentation. La photo du 18, 22 et 29 avril 2019 On l’abaisse jusqu’à ce que le niveau se mette à contrôler la rivière. Même si on avait abaissé à 4 mètres à Chelsea, ça aurait fait une différence pour les gens à droite de la photo, mais pour ceux à gauche, ça ne change rien. C’est le point de la rivière qui délimite sa limite physique.  Ça ne change rien sur le contrôle naturel de la rivière.

Par cet exemple, on peut tirer la conclusion que si on enlevait le barrage de Carillon EN PÉRIODE DE CRUE, ça ne changerait pas le niveau de la rivière.

Près de Hawkesburry en 1930 il y avait des rapides de long-Sault entre chute à Blondeau et Hawkesburry dans le coin du parc du voyageur.   Autrefois on les voyait.  Il y a eu des inondations avant la construction du barrage. 1920, 1928, 1951, …  Le niveau était alors géré par la restriction qui se créait par les rapides du Long Sault.

Quand ils ont construit Carillon, ils ont considéré tous les scénarios.  Ils se sont demandés, si nous baissions Carillon de 50cm de plus est-ce que ça aurait un impact? et si oui, jusqu’où ça aurait un impact?  Ils ont fait l’étude.  À débit faible l’impact est un peu plus loin. Dans un débit fort (En période de crue (8000, 9000 mètres cubes par secondes)), à Hull, l’impact c’est zéro. Un effet de 30 cm à Grenville, 4 cm à Thurso.  Hull et Gatineau 0 effet. À FORT DÉBIT.

 

Q:

Est-ce que Carillon a monté en haut de 41 en 2017 et en 2019 ?

R:

Le niveau normal d’exploitation, c’est 41.15 l’été. En période de crue, on descend à 40.5, 40.6 dans ces niveaux-là.

À ces niveaux, il n’y a aucun impact ou aucune influence sur Gatineau.  Par contre le débit influence Gatineau, c’est ça qui est important, c’est pour ça que c’est cette information-là qui est sur le site web. En période de crue, plus le débit est haut, plus le niveau est haut.

 

Niveau de Hull :

P.12

Jaune débit de la rivière des Outaouais mesuré à Carillon

Bleu c’est la rivière Gatineau

Noir c’est le niveau au quai de Hull

On voit que le niveau épouse le débit de la rivière des Outaouais c’est l’apport en eau qui influence le niveau.

18 juin 2019

J’ai créé un groupe Facebook pour faire un Post Mortem:
Voici le texte d’origine qui sera bonifié et modifié selon les suggestions et commentaires des citoyens:

Organiser une soirée post mortem

J’organise une rencontre post mortem sur les inondations 2017 et 2019.  En 2018, j’ai rencontré les employés en charge des mesures d’urgence de Gatineau avec Jean Lessard.   Nous avions apportés plusieurs  remarques, conseils et suggestions.  Certaines ont été pris en considération et d’autres non.

Je considère que les choses se sont généralement bien passées en 2019 mais il y a toujours place à l’amélioration.

Je vais commencer par une discussion virtuelle et nous verrons ensuite si une rencontre sera nécessaire ou si nous aurons suffisamment de contenu pour présenter un document complet à la ville de Gatineau.Il est à noter que nous parlerons ici des responsabilités de la ville seulement et seulement ceux de la ville de Gatineau.  (Les autres villes pourront s’en inspirer bien sûr mais je souhaite surtout concentrer les efforts ici, sur la ville de Gatineau)  on ne parlera pas ici non plus des responsabilités provinciales, fédérales et des organismes de support (MSP,  MTQ, Croix-rouge, armée, Gazifère, Hydro-Québec,  …).

Merci d’être courtois,  constructifs et respectueux.

1) Information / communication

  • RESPONSABILITÉ : La responsabilité de la ville est de faire une veille sur les conditions météorologiques, mettre en place les outils nécessaires pour suivre l’évolution de la météo, consulter les partenaires, informer les citoyens, rejoindre tous les citoyens qui sont à risque d’être sinistrés, documenter la crise et mettre en place un processus d’amélioration continue
  • CE QUI S’EST BIEN PASSÉ :

La ville a fait une bonne veille

Les stations météorologiques et les stations hydrographique étaient en place.

Les citoyens ont étés informés

  • CHOSES À AMÉLIORER :

Ajouter une station hydrographique au parc Sanscartier

  • SUGGESTIONS :

La ville de Gatineau devrait avoir un groupe Facebook officiel avec un modérateur 24/7 au CCMU

 

2) Préparation / achats

  • RESPONSABILITÉ : La ville doit s’assurer d’avoir en inventaire le matériel nécessaire pour le début de la crise,  elle doit planifier et organiser un système de livraison et de distribution de matériel d’urgence, elle doit mettre en place un système pour éviter le vol et l’abus, elle doit mettre en place des choses pour aider lors de la crise,
  • CE QUI S’EST BIEN PASSÉ :

La ville avait suffisamment de sacs, de sable,  de « tie wrap », de sacs de sable,  de pelles, d’ensacheuses, …  Au début de la crise

L’enrochement a bien été fait.

Les poteaux pour savoir où sont les fossés et les bordures de trottoirs ont bien été mis.

Un système pour éviter le vol et l’abus a bien été mis en place

Les égouts sanitaires ont bien été bouchés avec des « pegs de bois » ou des plastiques

Toilettes

  • CHOSES À AMÉLIORER :

Au début de la crise, les consignes pour les gens de Garda n’ont pas été bien transmis

Les sacs de sable en plastique auraient dû être gardés pour la fin de la crise ou comme dernière option.  (Le plastique glisse lorsqu’il est mouillé,  c’est pas bon pour une digue)

Les premiers sacs en plastique s’ouvraient facilement (Lorsque l’eau arrive, le sable sort il y a un trou dans ta digue)

Il faut rapporter et considérer les propos des citoyens,  c’est leur milieu,  ils connaissent les lieux et ont souvent plus d’information que nous.   Quand un citoyen explique à un employé que l’enrochement est trop à l’ouest et que ça va nuire à la navigation…  Il avait bien raison.

Il ne faut pas laisser de tas de roches (Versailles)

  • SUGGESTIONS :

Abris pour les stations de sacs de sable

Panneau / procédure pour expliquer les sacs de sable.   (Moitié plein,  nœud en haut, …)

 

3) Sacs de sable,  livraison et locations

  • RESPONSABILITÉ : La ville supporte les citoyens à se protéger des éléments en cas de crises.  Dans le cas des inondations,  elle fourni des sacs de sable au meilleur de sa capacité,  elle doit trouver un équilibre entre la livraison sur tous les terrains en zone inondables et n’avoir qu’un seul endroit où se procurer des sacs.   C’est la responsabilité du citoyen de protéger sa maison contre les inondations lors des crue printanières.
  • CE QUI S’EST BIEN PASSÉ :

Les sacs de sable sont arrivés un peu en retard,  mais bien suffisamment avant la crue.

  • CHOSES À AMÉLIORER :

La station de Saint-Paul aurait dû être au coin de Riviera avant la crue, sur Saint-Sauveur au début de la crue, puis sur Saint-André juste avant que l’eau se rende sur Saint-Sauveur.

Une station sur Campeau et Hurtubise ainsi que Versailles et Hurtubise au début de la crise et juste avant que l’eau coupe Versailles et Campeau,  on déplace sur Campeau et Notre-Dame et au parc Racicot.

La priorités devrait être donnée aux maisons riveraines. J’ai demandé d’avoir accès à la carte de l’évolution de l’eau pour bien planifier,  on a refusé

Au début,  certains employés de Garda étaient zélés.  Voulaient absolument avoir les adresses et limitait le nombre de sacs par adresse pour les camions et à côté,  un citoyen pouvait se remplir mille sacs dans son camion et les livrer n’importe où.   Les bénévoles voulaient partir avec un camion d’armée et livrer partout sur Hurtubise.  C’est quoi le mal là dedans?   C’était le temps d’être efficaces et productifs car ensuite,  en chaloupe,  c’est bien plus long. La situation s’est réglé,  mais j’ai cru bon de documenter.

Certains soirs, les cols bleus partaient,  il y avait des palettes de sacs,  des bénévoles (les gens travaillent le jour), des camions,  personne pour le camion chargeur.  Des heures à défaire des palettes et charger à la main.  5 heures pour un travail de 2 heures.

  • SUGGESTIONS :

Abris et tables pour les stations de sacs de sable

Pendant la nuit, les cols bleu devraient répartir les palettes uniformément dans les rues.

Je ne sais pas si c’est arrivé qu’on ait beaucoup de sacs de sable à un endroit et qu’on en manque sur le terrain (18 avril).  Si oui, il aurait fallu permettre aux camions de se rendre sur les lieux et se faire remplir entre deux chargements de transporteurs. (Toujours en priorisant les transporteurs)

Il faudrait mettre en place un système où le citoyen qui reçoit une palette directement dans son camion signe une décharge envers la ville et les bénévoles (une décharge par camion,  une fois signée,  un collant).  Il faudrait aussi suggérer aux propriétaires de petits camions de retirer la porte arrière.

Il faudrait assigner une couleurs aux citoyens par la proximité de la rivière et selon le risque.   Rouge,  orangé, jaune, vert – prioriser les rouges ensuite les orangés en prévention,  ensuite les orangés et les jaunes en prévention….   Toujours en considérant que certaines personnes souhaitent profiter de la fin de semaine pour faire des digues pour ne pas perdre de journée de travail.

 

4) Sécurité / prévention

  • RESPONSABILITÉ : mettre en place les outils nécessaires pour suivre l’évolution de la crise,  informer et protéger les citoyens,  prévenir les accidents
  • CE QUI S’EST BIEN PASSÉ :

Excellent travail

  • CHOSES À AMÉLIORER :
  • SUGGESTIONS :

Il faudrait penser à un système de transport

 

5) Pendant l’inondation

  • RESPONSABILITÉ : La ville continue de fournir des sacs de sable ou du matériel pour en faire pour les citoyens dont l’eau s’approche de leur maisons. Elle veille à la sécurité des citoyens et des secteurs touchés.
  • CE QUI S’EST BIEN PASSÉ :

L’attente fut longue, mais ça s’est bien passé

  • CHOSES À AMÉLIORER :

Il ne fallait pas enlever les toilettes après la première crue.

On a vidé les poubelles (conteneur) de Hurtubise sans les remplacer

  • SUGGESTIONS :

 

 

6) Responsabilité des élus

  • RESPONSABILITÉ : Le rôle des élus reste encore vague et varie selon les personnalités des individus. En théorie, un élu vote des règlements,  il est présent pour écouter et renseigner les citoyens, dans certains cas,  il fais les liens entre les services municipaux et les citoyens. En général,  l’élu souhaite être présent pour ses citoyens,  sa présence les rassure et sa connaissance des différents rôles sert à renseigner les citoyens.
  • CE QUI S’EST BIEN PASSÉ :
  • CHOSES À AMÉLIORER :
  • SUGGESTIONS :

Bien que l’élu souhaite être présent pour ses citoyens,  sa présence les rassure et sa connaissance des différents rôles sert à renseigner les citoyens. Plusieurs acteurs sur le terrain ne peuvent pas remplacer l’élu. Par exemple,  les policiers sont là pour la sécurité,  ils ne peuvent renseigner les citoyens sur les prévisions de niveau d’eau par exemple.  Les pompiers sont là pour évacuer les gens et voire à ce que les citoyens qui ont décidés de rester chez eux sont toujours en sécurité, ils ne peuvent pas répondre aux citoyens s’il y’a un voyage de sacs de sable qui est arrivé.   Le responsable des cols bleu veille à la distribution, à l’enrochement, aux bris de rues et d’égouts,  à la signalisation,  … Il ne pourrai pas répondre aux citoyens où ils peuvent aller prendre une douche…   L’élu lui est généralement en mesure de répondre à ces questions.   Dans certains cas, sa présence constante sur le terrain lui permet de développer une excellente connaissance de la situation et des options ainsi qu’une proximité avec les citoyens sinistrés, des bénévoles clés, des responsables de la ville,  ce qu’ils peuvent faire et ce qu’ils ne peuvent pas faire,  …. Si, à Gatineau,  un directeur territorial ferai la tournée des sites, bien identifié aux couleurs de la ville,  échangerais avec les citoyens,  les élus,  les employés de la ville, la Croix-Rouge,  …  Plusieurs problématiques se réglerait plus rapidement.

Je visite les sites et je forme les gens.   Ils font leur digues trop loin,  pas de plastique… Des employés de la ville pourrait faire ça aussi.   C’est vraiment plate quand tu arrives tard et ils doivent recommencer.

 

7) Nettoyage,  retour à la normale.

  • RESPONSABILITÉ : La ville supporte les citoyens sinistrés dans le processus de retour à la normale.  Généralement,  elle ramasse les sacs de sable que les citoyens et les bénévoles ont mis en bordure de rue, fourni des conteneurs pour les déchets de construction,  nettoie les rues, …
  • CE QUI S’EST BIEN PASSÉ :
  • CHOSES À AMÉLIORER :
  • SUGGESTIONS :

 

AUTRES COMMENTAIRES / SUGGESTIONS :

  • Le dame de 75 ans qui n’avait rien fait me demande quoi faire pour obtenir des sacs.  Je lui dis vas voir le gars de Garda dans sa voiture et mets ton nom sur la liste.  10 minutes après,  je la vois arriver,  elle demande au gars pour mettre son nom sur la liste.  Lui réponds on ne prend pas les noms 🙁

 


27 juin 2019

L’Ordre des urbanistes du Québec veut jouer un rôle de premier rang dans la recherche de solutions pour faire face aux inondations.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1200876/urbanistes-gatineau-reconstruction-inondations-visite

16 juillet 2019

Premièrement il faut prendre connaissance de la carte modifiée:
Si votre maison si retrouve et que vous êtes en désaccord avec cette décision, vous devez le faire savoir au ministère avant le 19 août, via les 2 adresses email suivantes:
zis2019@mamh.gouv.qc.ca
verificationzis@gatineau.ca
Il y a de l’information disponible ici:
Je vous joins aussi un document synthèse sur l’impact du décret pour les maisons situées dans cette zone.
Je demeure disponible si vous avez besoin d’aide par la suite.

27 août 2019

Un article intéressant :

28 août 2019

Nous avons reçu un courriel d’un citoyen, j’ai cru bon de la partager avec vous:

Madame,

Monsieur,

 

Le 12 juin dernier, le maire Maxime Pedneaud-Jobin a demandé au conseil municipal d’adopter une résolution sur les causes des inondations de 2017 et 2019. Voici le texte que l’on trouve à ce sujet dans le site Web de la ville de Gatineau:

 

Ce soir j’ai demandé au conseil municipal d’adopter une résolution pour demander au gouvernement du Québec de mettre sur pied une commission scientifique formée d’experts indépendants afin d’identifier les causes précises ayant menées [sic] a x inondations de 2017 et 2019, incluant l’impact de la gestion des barrages. Cette résolution demande également à ce que les villes et les sinistrés soient incluent dans le processus de réflexion sur l’avenir des zones inondables.

 

Pour prendre des décisions éclairées et durables, les élus et les citoyens ont besoin de l’appui des experts et de faits vérifiés. Ils ont également besoin d’être associés du début à la fin à cette réflexion importante.

 

Or, en tant que contribuable et résidant de la ville de Gatineau, je désire porter à l’attention du conseil municipal de l’information qui est malheureusement occultée par les médias, sur les causes des inondations. Les médias et les élus s’intéressent trop à la gestion des barrages par Hydro-Québec, mais pas assez à la rigueur des hivers récents. Vous trouverez l’information dont je vous suggère de prendre connaissance dans le texte ci-joint (fichier PDF), que j’ai composé le 30 mai 2019 et qui s’intitule «Changements climatiques: Que nous réserve l’avenir?» Tout en vous invitant à cliquer sur les liens que contient mon texte pour en savoir davantage, j’attire en particulier votre attention sur le passage suivant:

 

«Une importante crue printanière n’a pas la même signification qu’une canicule. Il peut faire très chaud plusieurs jours pendant l’été sans que la température moyenne de la saison ne soit plus élevée. Les jours frais compensent les jours chauds, et la moyenne reste la même. En revanche, la crue printanière est en quelque sorte le bilan de la saison froide dans un vaste bassin hydrographique.»

 

Dans «Changements climatiques: Que nous réserve l’avenir?», je parle de l’astrophysicienne britannique Valentina Zharkova, «dont le modèle dérivé de l’analyse des cycles solaires explique parfaitement les crues printanières de 2017 et 2019 au Québec ainsi que le froid qui se répand actuellement dans le monde». Son modèle explique aussi les canicules estivales dans l’hémisphère nord, qui seraient liées aux variations de l’orbite de la Terre autour du soleil.

 

Je m’en voudrais de ne pas attirer votre attention également sur le livre L’urgence climatique est un leurre, du physicien François Gervais. C’est un ouvrage de vulgarisation scientifique qui éclairera beaucoup votre lanterne et qui vous fera comprendre que, contrairement à ce qu’on essaie de vous faire croire, il est loin d’y avoir un «consensus» parmi les scientifiques, au sujet des changements climatiques. En revanche, il existe des lois de la physique et des observations scientifiques sur lesquelles tout le monde s’entend et qu’il convient de rappeler.

 

Je tâcherai d’être présent demain, à la réunion du conseil municipal, pour vous interroger au sujet des démarches faites par la ville pour réduire autant que possible les effets du fort débit de la rivière des Outaouais au printemps, débit causé par les hivers froids et enneigés que nous avons connus dernièrement et que nous risquons de connaitre encore. Je vous suggère donc de prendre connaissance du texte ci-joint d’ici demain.

 

Bernard Desgagné

273, boulevard des Trembles

Gatineau, Québec

819-500-6573

(cliquez ici pour le document .pdf avec des hyperliens vers des articles)    20190530 Changements climatiques – Que nous réserve l’avenir Bernard Desgagné

Texte du document cité:

Changements climatiques: Que nous réserve l’avenir?
Bernard Desgagné, le 30 mai 2019

Selon le modèle prévisionnel du réchauffement climatique anthropique, les inondations
printanières de 2017 et 2019 au Québec étaient peu probables. Le 20 avril 2019, dans
une interview accordée à Radio-Canada, l’hydrogéomorphologue Pascale Biron,
professeure à l’Université Concordia, disait ceci: «Les modèles prédisent que pour la
crue printanière, ça devrait baisser dans le futur. On s’attend à ce qu’il y ait moins de
fonte de neige».

Même son de cloche dans le document Synthèse des connaissances sur les
changements climatiques au Québec, du Consortium Ouranos. Des représentants de
cet organisme cités dans un article publié le 11 aout 2018 par La Presse prévoient des
hivers sans neige, des canicules toujours plus intenses, des dizaines de milliards de
dollars de pertes matérielles et des dizaines de milliers de morts causées par le
réchauffement dans le Sud du Québec, au cours des prochaines décennies. Selon
Dominique Paquin, spécialiste en simulations et analyses climatiques chez Ouranos, le
réchauffement est inévitable «pendant au moins un siècle» à cause de la quantité de
carbone accumulé dans l’atmosphère.

Alors, faut-il croire que les inondations comme celles de 2017 et 2019 seront de plus en
plus rares? Le modèle prévisionnel du réchauffement anthropique est-il valide ou doit-il
être remis en question? Les gouvernements devraient-ils puiser des milliards de dollars
dans les poches des contribuables pour que le Québec se prémunisse contre les crues
printanières, alors que celles-ci seraient de moins en moins probables?

Une importante crue printanière n’a pas la même signification qu’une canicule. Il peut
faire très chaud plusieurs jours pendant l’été sans que la température moyenne de la
saison ne soit plus élevée. Les jours frais compensent les jours chauds, et la moyenne
reste la même. En revanche, la crue printanière est en quelque sorte le bilan de la
saison froide dans un vaste bassin hydrographique.

Alors qu’en 2017, on pouvait invoquer les pluies d’avril et de mai pour expliquer le débit
impressionnant d’une rivière comme l’Outaouais, nous avons pu voir, en 2019, que la
crue était avant tout le résultat de la fonte des neiges. Plus l’hiver est rigoureux, plus les
grandes rivières sont susceptibles de déborder au printemps.

Les inondations d’avril et mai 2019 sont le résultat d’un fort enneigement et de
températures qui, sur une grande partie du territoire québécois, se maintiennent sous
les normales depuis octobre 2018. Rappelons-nous qu’en janvier 2019, la voie maritime

du Saint-Laurent a dû être fermée pendant plusieurs jours en raison de l’embâcle que
les brise-glaces n’arrivaient pas à briser sur le lac Saint-Pierre. Des navires sont
également restés pris sur le Saguenay. Pendant ce temps, les contribuables québécois
devaient payer des factures d’électricité plus élevées que d’habitude, comme en 2017,
à cause du froid.

Mais qu’en est-il ailleurs dans le monde? Le Québec serait-il une exception? Il semble
bien que non. Le froid se manifeste un peu partout depuis plusieurs années. Il a fait
plus froid que d’habitude cet hiver sur l’ensemble de l’Amérique du Nord. C’est pourquoi
les skieurs s’en donnent encore à coeur joie sur les pentes de Squaw Valley, en
Californie, où la station pourrait demeurer ouverte une bonne partie de l’été, comme en
2017, tellement le manteau blanc est épais. Faut-il le répéter, l’accumulation de neige et
de glace est un indice beaucoup plus fiable de la température moyenne qu’une vague
de chaleur.

Depuis 2014, les pêcheurs du Québec et des provinces de l’Atlantique ont souvent eu à
retarder le début de leur saison de pêche à cause des glaces persistantes au
printemps. D’ailleurs, le gouvernement du Canada vient d’annoncer qu’il accordera
«une aide d’urgence aux pêcheurs touchés par l’état des glaces à Terre-Neuve-et-
Labrador et au Québec», pour la saison de pêche 2019.

En mars 2015 et en avril 2017, les traversiers faisant la navette entre la NouvelleÉcosse
et Terre-Neuve sont restés coincés à plusieurs reprises, parfois pendant des
jours, dans des glaces d’une épaisseur qu’on n’avait pas vue depuis des décennies.
Dans l’Ouest canadien, des récoltes ont été perdues en raison de la neige et du froid
hâtif, au début d’octobre 2016.

Depuis 2017, des vagues de froid ont sévi en Europe, en Afrique du Nord et au Moyen-
Orient, avec des tempêtes de neige en Tunisie et en Arabie Saoudite. Il a encore neigé
en Arabie Saoudite pas plus tard qu’au début d’avril 2019. Les 9 et 10 février 2019, il a
même neigé à 1900 mètres d’altitude à Hawaï, ce qui ne s’était jamais vu. Et j’en passe.
Il fait froid un peu partout, et beaucoup de gens s’en rendent compte, contrairement au
GIEC et à ses disciples, qui ne cessent de nous seriner qu’il fait plus chaud, à grand
renfort d’images d’ours polaires qui errent et de banquise qui se désagrège.
D’abondantes observations empiriques récentes contredisent nettement la théorie du
réchauffement anthropique, n’en déplaise aux pourfendeurs de climatosceptiques.
Alors, que faire?

28 août 2019 b

Bonjour chers citoyens sinistrés du district du Lac-Beauchamp,

 

Ce vendredi le 30 août, j’organise une rencontre citoyenne avec les citoyens sinistrés des inondations 2017 et 2019 au CVQ (Centre de Vie de Quartier) au 89 Jean-René Monette (là où était la Croix-Rouge pendant les inondations).

 

Je serai présent sur les lieux de 15h à 19h ou plus au besoin.

Mon objectif est de rassembles les gens afin de pouvoir échanger sur plusieurs points.

  • La cause des inondations
  • Un post mortem des inondations
  • La Zone d’Intervention Spéciale (ZIS)
  • Les demandes d’exclusion de la ZIS
  • Les suggestions de solutions possibles
  • Un échange sur les bonnes pratiques
  • Tout autre sujet relié aux inondations sur lequel vous voulez échanger

 

Certains ont commencés à recevoir les rapports d’évaluation des dommages du gouvernement du Québec. Lors de la réception de ce rapport, les citoyens doivent connaitre le coût à neuf afin d’établir le pourcentage et pour ce faire, vous devez aller au centre de service sur le boulevard de l’hôpital.

Aujourd’hui, les citoyens qui ont fait une demande d’exclusion de la ZIS devraient recevoir un courriel de la ville de Gatineau avec une réponse.

 

https://www.mamh.gouv.qc.ca/ministere/inondations-printanieres-2019-zone-dintervention-speciale/

 

Je vous invite à partager l’information avec vos voisins sinistrés du District Du Lac-Beauchamp

 

N’hésitez pas à communiquer avec moi au besoin.

 

Article sur les solutions aux changements climatiques


Fin novembre 2019

Examen indépendant des inondations de 2019 en Ontario

Lisez le rapport du conseiller spécial Doug McNeil concernant les inondations de 2019, y compris ses recommandations en vue d’améliorer la résilience aux inondations et la sécurité de la population.

https://news.ontario.ca/mnr/fr/2019/11/lontario-rend-public-le-rapport-du-conseiller-special-en-matiere-dinondations.html

Résumé:

Ce n’est pas d’hier que l’Ontario s’emploie à protéger les gens et les biens des conséquences des inondations par des politiques d’aménagement du territoire et des activités d’atténuation. Élaboration d’une politique moderne concernant les plaines inondables, stratégie de bassin hydrographique, modèle d’office de protection de la nature et normes concernant les inondations : autant de mesures qui se sont avérées extrêmement efficaces pour réduire les risques d’inondation, surtout au moment d’aménager les zones vertes.

Mais au printemps de 2019, des pluies diluviennes associées à la fonte des neiges et à une hausse soudaine de la température ont causé des inondations dévastatrices dans de nombreux secteurs du Nord et du Sud de l’Ontario. Des déclarations d’urgence ont été prononcées dans 23 municipalités et une communauté de Première Nation, dont les maisons, les commerces, les routes et d’autres infrastructures telles que les ponts ont été frappés par de fortes inondations. Les premiers états d’urgence ont été déclarés au début d’avril, et beaucoup ont duré jusqu’en juillet. À l’aube de l’hiver, les Grands Lacs ont encore un niveau d’eau élevé, qui l’est d’ailleurs depuis le début de 2017, et beaucoup de gens et de biens sont toujours menacés.

Devant ces inondations, le gouvernement provincial a annoncé qu’il mènerait des consultations sur les politiques d’atténuation des inondations et d’aménagement du territoire en vigueur en Ontario. Il a d’abord organisé trois séances d’écoute régionales menées par des autorités provinciales auprès de responsables municipaux, autochtones et sectoriels à Muskoka, Pembroke et Ottawa en mai 2019. Ces séances lui ont permis d’entendre le témoignage direct des acteurs des zones les plus dévastées par les inondations printanières. Consciente que ces séances n’ont pas couvert tous les secteurs touchés par les inondations ni permis à la population de donner son avis, la province a invité les gens à répondre à un sondage en ligne entre le 16 mai et le 28 juin 2019 pour obtenir leurs commentaires et suggestions sur les inondations afin d’améliorer la résilience de l’Ontario à cet égard.

Après cette première prise de contact au printemps, le ministre des Richesses naturelles et des Forêts, l’honorable John Yakabuski, m’a confié le mandat, le 18 juillet 2019, d’évaluer le cadre actuel de lutte contre les inondations de la province. En plus des politiques et des activités jouant un rôle dans les inondations printanières, on m’a aussi demandé de me pencher sur les Grands Lacs et les inondations urbaines.

À titre de conseiller spécial en matière d’inondations, j’ai été chargé par la province de donner des conseils éclairés au ministre et de faire des recommandations au gouvernement pour améliorer l’actuel cadre stratégique sur les inondations.

Malgré une carrière au Manitoba consacrée aux inondations, je ne connaissais pas bien le cadre stratégique complexe de l’Ontario. Pour mener mon examen, il m’était donc indispensable d’apprendre quels étaient les divers rôles des entités concernées – gouvernement fédéral, municipalités, offices de protection de la nature et ministères provinciaux – et quels étaient les politiques et les guides techniques. Le ministère m’a aussi fourni plusieurs documents pour m’aider à me familiariser avec le cadre stratégique, dont la liste est citée à l’annexe A.

Les dossiers du ministère m’ont certes aidé à mieux cerner le contexte, mais pour brosser un portrait complet de la situation, il fallait que j’aille plus loin.

J’ai d’abord rencontré le ministre Yakabuski pour bien comprendre le mandat qui m’a été confié et à quel point cet examen est important pour les Ontariens. Il a insisté sur les conséquences dévastatrices subies par la province et sur la nécessité pour l’Ontario d’aider et de protéger ses citoyens.

Avec le ministère, nous avons organisé une tournée de neuf jours sur deux semaines au début de septembre 2019 pour mettre en lumière les différences entre les problèmes, les conditions géographiques et les responsabilités. Au programme : réunions avec des ministères provinciaux, réunions avec des organismes, tables rondes avec des municipalités et des offices de protection de la nature, et visites guidées des zones touchées. La première semaine, je me suis rendu dans les régions d’Ottawa, de Pembroke et de North Bay, et la deuxième, à Toronto, Muskoka, Cambridge et London.

J’ai divisé mon rapport en six chapitres :

IntroductionProcessus d’examenContexte et inondations de 2019 en OntarioSituations régionalesStratégie ontarienne de gestion des risques d’inondationGestion des risques d’inondation : obstacles et leviers.

Dans le chapitre 3, je fais une mise en contexte et j’explique toutes les raisons qui ont mené aux inondations de 2019, entre autres les chutes de neige supérieures à la moyenne pendant l’hiver 2018-2019, l’équivalent eau-neige supérieur à la moyenne, les températures faibles se maintenant tard au printemps et les pluies abondantes à la fonte des neiges.

Dans le chapitre 4, j’explique au lecteur ce qui s’est produit dans chaque bassin hydrographique que j’ai visité ou dont j’ai eu connaissance. J’ai entendu trop souvent des gens dire qu’ils ne comprenaient pas comment fonctionnaient les systèmes, ou qui, dans le cas contraire, trouvaient qu’on aurait pu faire les choses différemment pour aboutir à de meilleurs résultats. J’ai demandé et obtenu quantité de renseignements détaillés de divers offices de protection de la nature, municipalités, organismes et ministères provinciaux, et je les en remercie. J’ai intégré une bonne partie de ces renseignements à mon rapport, après les avoir analysés et mis au point.

Dans le chapitre 5, je parle des grands volets de la gestion des situations d’urgence : prévention, atténuation, préparation, intervention et rétablissement. Je cite aussi les lois, règlements, politiques et directives techniques qui s’appliquent aux inondations. Enfin, je décris les attributions des ministères provinciaux, des municipalités, des offices de protection de la nature, du gouvernement fédéral et des autres entités concernées par la lutte contre les inondations.

Qu’elles soient le fruit des crues printanières, d’inondations urbaines ou du niveau élevé des Grands Lacs, il est clair que les inondations ont des conséquences de plus en plus grandes sur les Ontariens et nous rappellent qu’il y a toujours matière à amélioration. Dans le chapitre 6, je parle des obstacles et des leviers de la gestion des risques d’inondation, et je présente les nombreuses recommandations que j’ai formulées à l’intention du gouvernement de l’Ontario et des autres parties mentionnées au chapitre 5.

D’après l’analyse des données concernant les systèmes touchés par les inondations de 2019, rien n’indique que les inondations résultent d’une erreur humaine ou d’une exploitation négligente des structures de régularisation des eaux. C’est le volume d’eau colossal (neige et pluie) qui y a directement contribué. Les mesures prises par les gestionnaires des ressources en eau dans toute la province ont d’ailleurs réduit l’ampleur des inondations et les dégâts connexes dans les bassins hydrographiques.

Pour ce travail, je dois beaucoup au ministère des Richesses naturelles et des Forêts, qui m’a fourni des documents d’information, qui a géré la logistique des rencontres et des visites et qui a facilité le transfert des dossiers et de la correspondance du grand public et des parties prenantes.

Mis à jour : 28 novembre 2019

Date de publication : 28 novembre 2019